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Les honoraires de plus en plus élevés
Dépenses de santé à Bouira
Publié dans L'Expression le 07 - 01 - 2021

Même si la santé n'a pas de prix, de nombreux cabinets à Bouira profitent de la détresse des malades pour leur soutirer le maximum d'argent et leur vider les poches. Les plus en vue sont ces permanences chirurgicales qui font passer les tests Covid-19 et son traitement, moyennant 7000 DA. La seconde catégorie est celle des cabinets de chirurgie dentaire où le coût d'un simple plombage varie entre 1500 et 6000 DA l'unité. Aucune grille ne fixe les prix dans cette branche médicale où quelquefois la publicité mensongère est mise en avant pour attirer les clients qui ne sont jamais considérés comme des patients. Les quelques médecins généralistes qui continuent à exercer, du moins certains n'hésitent pas à réclamer 1500 DA pour une consultation.
Le prix est censé être celui d'un spécialiste et des médecins spécialistes honnêtes fixent leur auscultation à ce prix. À Bouira par exemple, le nombre de césariennes effectuées par les chirurgiens dépasse de loin celles faites par des gynécologues. La crise sanitaire causée par le Covid-19 a lourdement impacté les structures publiques de santé que beaucoup de malades évitent par peur d'une contagion. Certaines mauvaises langues iront jusqu'à accuser les hôpitaux publics d'incapacité de prendre en charge les personnes contaminées. Le secteur privé, qui se devait d'être un complément au secteur public, a fini par devenir son concurrent direct. Les honoraires appliqués aux radiologues, gynécologues, réanimateurs dans le secteur privé font fuir ceux qui font leur service civil.
Ces salaires désertifient les organigrammes des structures publiques. Au milieu de cette situation tumultueuse, et pour ne pas assombrir totalement le secteur, il y a ceux qui font leur travail consciencieusement et avec beaucoup de professionnalisme. La clinique Lalla Khedidja de Bouira, ouverte depuis plus 16 ans, fait figure d'exemple dans la prise en charge de ses patients. Les docteurs Madjid Younsi, Mourad Ould Ami, le docteur Mohamed Saoudi continuent à considérer le malade comme un patient qui mérite tous les égards. Nous avons rapporté dans nos colonnes, il y a 16 ans l'ouverture de cette structure sanitaire venue apporter un plus qualitatif au domaine de la santé, à Bouira.
Depuis, d'autres cliniques ont ouvert, mais aucune n'a essayé d'aller vers des spécialités inexistantes ici à Bouira. Parce que la science, particulièrement la médecine, évolue, il est temps de lever les entraves en face de cet investisseur qui envisage de réaliser une clinique moderne au lotissement Amar Khodja, surtout que la promesse du docteur Salamana qui a bénéficié d'un grand terrain à Bouira en face du lotissement des 166 Lots tarde à se concrétiser.
Située au carrefour des quatre points cardinaux du pays, à moins d'une heure d'Alger, de Béjaïa, de Tizi Ouzou, du Sud et de Sétif, Bouira peut devenir un carrefour médical national. Maintenant que le projet d'un CHU s'éloigne année après année, les responsables doivent porter aide et assistance à cet investisseur qui envisage de réaliser un hôpital aux normes mondiales et avec des spécialités rares.
Précisons à ce stade, que ceux qui se soignent en Tunisie ou en Turquie disent avoir été pris en charge parfois par des médecins algériens. En attendant et comme dit l'adage: «À défaut de merles, on se contente de grives.» les Bouiris continueront à recourir à des cabinets où ils sont surtout considérés comme des clients auxquels on demandera de revenir chaque quinzaine. En face de tout cela, la Cnas, elle, continuera à payer la visite chez un généraliste à 60 DA et 100 DA chez le spécialiste. Il est loin ce temps où le malade préférait aller vers le secteur public, qui assurait une meilleure prise en charge.


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