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«L'écriture de ce roman a été une thérapie»
Makhlouf Laïb,écrivain, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2021

Makhlouf LaÎb est actuellement haut cadre au ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Malgré ses lourdes responsabilités, il a déniché le temps nécessaire pour l'écriture de son premier roman, «Les orphelins de la vallée», dont il nous parle dans cet entretien.
L'Expression: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Makhlouf Laïb: Tout d'abord, je tiens à vous remercier ainsi que le journal L'Expression pour tout l'intérêt que vous portez à la littérature algérienne et à mon premier roman. Je suis de cette vallée, je suis un produit de notre paysannerie, moi j' étais berger,donc j'ai grandi dans ce milieu et naturellement, j'ai fait des études à l'Ensa (Ecole nationale supérieure agronomique) d'El Harrach où j'ai obtenu le diplôme d'ingénieur agronome et actuellement je suis un haut cadre du ministère de l'Agriculture.
Quand et comment est née l'idée d'écrire «Les orphelins de la vallée»?
L'idée est ancienne. J'avais un ami qui est fils de chahid, qui me racontait ses déboires pour retrouver l'endroit où est enterré son père. Un jour, j'ai remarqué chez lui des changements, et à la question de savoir pourquoi il a retrouvé la plénitude et cette joie de vivre, il m'informa que finalement, il avait retrouvé la tombe de son père.
Et c'est à partir de là qu'a germé l'idée d'écrire ce roman où on retrouve, entre autres, cette histoire bouleversante de votre ami?
Oui, cette idée me transperça le corps et vu la sensibilité de ce sujet, j'en ai profité pour en faire une partie de mon roman. Mon ami ne l'a su qu'après la publication du livre.
En terminant la lecture de votre roman, on constate que vous auriez pu écrire deux livres à partir de ce que recèle ce roman. L'histoire de Mokrane et de ses proches aurait donné un roman ainsi qu'un essai sur l'univers des plantes et de l'agriculture. Pourquoi avez- vous choisi de n'en tirer qu'un seul livre?
Tout à fait, je pouvais bien en écrire trois à partir de mon roman... Mais c'est mon premier roman, les évènements sont réels. Il fallait aller jusqu'au bout.
Mais bon, le prochain roman s'inspirera de la première partie. Comme vous, beaucoup de lecteurs m'ont fait la même remarque. Je pense que c'est logique, mais l'engagement de dire une vérité a besoin aussi d'être enveloppée dans de la beauté. J'ai alors fait de la romance.
Peut-on dire que l'écriture de ce roman a été une véritable thérapie pour vous?
Tout à fait, l'écriture de mon premier roman a été pour moi une véritable thérapie. C'est un véritable exutoire pour moi. L'écriture d'un roman fait ressortir en vous, vos fantasmes, vos espérances et tous vos spasmes.
L'écriture met en lumière ce que vous cachez. Un livre écrit et publié vous donne de la jeunesse et plus de beauté à votre âme. Vous ne serez plus ce que vous étiez, mais un peu plus.
Comptez-vous écrire d'autres livres? Si c'est le cas, pouvez-vous nous en parler?
Dois-je continuer à écrire? L'écriture, c'est ma fontaine de jouvence. Pour vivre, je dois publier! Mais je dois rester sur la même ligne que le premier roman. Un roman doit avoir une âme et doit secouer nos consciences, il doit rapprocher les humains et vous aurez certainement compris maintenant pourquoi je n'ai pas divisé mon premier en deux ou trois romans. Si j'avais séparé mon premier roman, il ne toucherait pas nos âmes et nos consciences. L'écriture doit viser l'émancipation des êtres.
Pouvez-vous nous parler de votre univers littéraire, vos écrivains préférés, les premiers livres que vous avez lus, ceux qui vous ont le plus marqué?
Dès mon jeune âge, j'étais fasciné par les écrivains maghrébins. Mon premier roman était «Le fils du pauvre «que j'ai lu à l'âge de 14 ou 15 ans. Par la suite je lisais les romans de Feraoun, Mammeri, Mimouni, Boudjedra, Ben Jelloun, El Idrissi, Tahar Djaout...
La lecture des romans maghrébins vous aideront à mieux comprendre notre société. Et vous savez, la lecture de ces romans a construit en moi cet être maghrébin.
Y a-t-il un projet d'adapter en film «Les orphelins de la vallée»?
Il y a des discussions informelles sur l'adaptation de mon roman au cinéma, mais je n'ai eu aucune touche officielle...C'est mon souhait, surtout que tous les acteurs cités dans mon roman sont en vie. Il serait intéressant de réaliser ce film en présence de ses personnages.
Un dernier mot, un message ou un souhait à transmettre?
Il serait intéressant que notre génération écrive. Beaucoup de choses peuvent être dites. L'écrit sera le seul témoin éternel que peuvent léguer les humains.


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