Il s'agit de lutter contre toutes les sources de pollution. La station d'épuration des eaux usées de la ville de Chlef, qui sera opérationnelle très prochainement, et dont la mise en chantier remonte à la fin de l'année 2003, dotée d'une enveloppe de l'ordre de deux milliards de dinars, a été confiée à une entreprise chinoise, la Cetic, est, en quelque sorte, une machine à laver l'eau, d'une capacité de traitement de 25.000 m3/J, concernant une population de 140.000 habitants. Elle disposera, évidemment, d'un matériel performant, et qui sera composé, a-t-on indiqué, d'ouvrages de génie civil et d'un ensemble d'équipements. Elle aura un objectif de protection du milieu naturel contre la pollution et la réutilisation des eaux épurées au profit de l'irrigation des terres agricoles d'une superficie de 1500 ha, dont les fellahs devront bénéficier des apports pour développer les cultures et les surfaces agricoles. Elle a pour mission d'assurer la protection de l'environnement hydrique à travers la mise en place d'un véritable processus d'assainissement en concertation avec l'ensemble des collectivités locales de la wilaya. En d'autres termes, il s'agit de lutter contre toutes les sources de pollution et, notamment, les réseaux de collecte des eaux usées. La même source souligne que le projet permettra la création de dizaines de postes de travail. Cette future station est considérée comme le plus important projet de la wilaya de Chlef. A rappeler que d'autres stations de traitement d'eaux usées au profit des communes de Boukadir, Ténès, Chettia et Oued Fodda, sont prévues. Ces travaux vont permettre de mettre fin aux contraintes des populations locales qui ont longtemps vécu les aléas que posent les infiltrations des eaux usées qui coulent et parfois stagnent carrément à la surface du sol, à l'air libre ou encore se mêlent au réseau d'alimentation en eau potable, lui aussi, faisant face à une vétusté dangereuse par certains endroits, faisant craindre de possibles foyers de maladies à transmission hydrique (MTH), tout en comptant, selon l'article 9 du décret portant création de l'ONA, sur le droit de jouissance du domaine public pour mener à bien ses missions de protection de l'environnement hydrique.