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Frappes russes à Kiev et d'autres grandes villes
Ukraine
Publié dans L'Expression le 16 - 11 - 2022

La capitale et d'autres villes ukrainiennes ont été touchées, hier, par de nouvelles frappes russes, les premières depuis mi-octobre, quelques jours après le repli stratégique des forces russes dans le sud du pays et en plein sommet du G20 en Indonésie. Les sirènes d'alerte de la défense antiaérienne ont retenti dans toute l'Ukraine peu avant 15h30 (13h30 GMT). Quelques minutes plus tard, des explosions ont été entendues à Kiev, Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est). À la suite de ces bombardements, l'électricité a été coupée dans plusieurs régions du pays, selon les autorités ukrainiennes. «Attaque sur la capitale: selon des informations préliminaires, deux immeubles résidentiels ont été touchés dans le district de Petchersk. Plusieurs missiles ont été abattus par la défense aérienne au-dessus de Kiev», a indiqué peu après sur Telegram le maire, Vitali Klitschko. Un responsable de l'administration présidentielle ukrainienne a publié une vidéo montrant un immeuble de cinq étages en flammes. D'autres villes ont été visées ailleurs dans le pays. Dans le nord-est, «attaque au missile contre le district d'Industrialniï à Kharkiv», a indiqué sur Telegram Igor Terekhov, maire de la deuxième ville d'Ukraine. Et dans l'ouest, «des explosions se font entendre à Lviv. Restez tous à l'abri!», a exhorté sur Telegram son homologue de Lviv, Andriï Sadovy, qui a précisé qu'«une partie de la ville (était) sans électricité». Aucun bilan n'a été rendu public dans l'immédiat.
Les précédentes frappes ayant visé la capitale ukrainienne remontent au 10 et 17 octobre, et avaient avant tout visé, comme ailleurs dans le pays, les infrastructures militaires ukrainiennes. À l'époque, Moscou avait justifié ces frappes «massives» par la destruction partielle du pont reliant la Russie à la péninsule de Crimée, réintégrée au territoire russe par Moscou en 2014. Cette fois-ci, les frappes ont visé Kiev quatre jours après le repli des forces russes du nord de la région de Kherson, dont sa capitale éponyme. Dans cette même région de Kherson, les forces russes se sont repliées d'une nouvelle ville, Nova Kakhovka, que les forces de Kiev bombardaient systématiquement. Cette ville est située sur la rive gauche (orientale) du Dniepr, où les forces russes s'étaient repliées la semaine dernière pour un meilleur approvisionnement des troupes. Après le retrait russe le 11 novembre de la rive droite du Dniepr, «Nova Kakhovka s'est retrouvé sous le feu direct de l'artillerie lourde et des mortiers des forces armées ukrainiennes», a déclaré son administration. «La vie dans la ville est devenue dangereuse», a-t-elle ajouté, affirmant que des «milliers» d'habitants l'avaient quittée. Cette ville est située à proximité du barrage hydroélectrique de Kakhovka, pris par les Russes au début de leur opération spéciale en Ukraine fin février et d'une grande importance pour alimenter en eau la péninsule de Crimée, située plus au sud. Construit en 1956, pendant la période soviétique, ce barrage hydroélectrique permet d'envoyer de l'eau dans le canal de Crimée du Nord.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par le passé accusé les forces de Moscou d'avoir «miné» le barrage et les unités de la centrale, ajoutant que si l'ouvrage explosait, «plus de 80 localités» seraient inondées. Selon Kiev, une destruction de cette infrastructure aurait aussi un impact sur l'approvisionnement en eau de tout le sud de l'Ukraine et pourrait affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, qui puise son eau dans le lac artificiel de 18 millions de mètres cubes du barrage. Mais pour les forces russes, l'hypothèse d'une destruction du barrage par les bombardements ukrainiens aurait entraîné un raz de marée dont les conséquences auraient été désastreuses pour la population de Kherson. Sur le front diplomatique, les dirigeants de nombreux pays du G20, qui réunit les plus grandes puissances économiques de la planète, ont tenté d'accentuer la pression sur la Russie pour qu'elle mette fin au confli. Mais Moscou, qui y a dépêché son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov en Indonésie, le président russe Vladimir Poutine n'ayant pas effectué le déplacement, n'a donné aucune suite aux pressions occidentales. Le ministre russe a accusé l'Ukraine d'empêcher la tenue de négociations de paix en réclamant que les troupes russes quittent son territoire. «Tous les problèmes proviennent de la partie ukrainienne qui refuse catégoriquement des négociations et avance des revendications manifestement irréalistes», a-t-il déploré.


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