Mars, mois des martyrs de la guerre de Libération nationale, appelle à renouveler le serment fait aux chouhada de la révolution. La revue El Djeïch n'a pas manqué de le souligner dans l'éditorial de son dernier numéro. Ainsi, le souci de décliner en réalisation concrète les voeux des martyrs a animé les bâtisseurs de la nouvelle Algérie qui font de leur mieux. À ce propos, l'éditorial constate que «notre pays s'attelle à consolider et à renforcer son front interne, au regard de la conscience du peuple de la nécessité de participer efficacement à la bataille décisive du développement du pays». Un constat édifiant qui, note l'éditorialiste est mu par «les bons résultats obtenus à différents niveaux, notamment économique et social, dans le cadre de la concrétisation d'un projet ambitieux visant, à terme, le développement durable du pays». Des avancées concrètes grâce à la mobilisation de «toutes les ressources disponibles pour traduire sa stratégie sur le terrain», rappelle-t-on, non sans préciser qu'en trois années, le pays a réussi à «tracer sa voie à pas sûrs et fermes, en vue de concrétiser ce projet national de manière progressive en tenant compte des priorités». L'éditorialiste, rationnel et réaliste, admet que la poursuite sur le chemin du développement ne saurait avoir de sens sans la pleine conviction du peuple que «l'Algérie de 2023 dispose d'assez d'énergies, de capacités et de moyens qui la qualifient à devenir un pays en forte ascension». Une équation incontournable pour garantir une réelle émancipation «non seulement dans son environnement géographique mais également au niveau international». C'est dire que l'ambition assignée par El Djeïch à la nation algérienne dépasse le cadre des frontières nationales et se projette même au-delà de sa zone d'influence régionale. L'ambition n'est certainement pas disproportionnée pour un pays qui a compté en son sein des héros en millions. L'éditorialiste explicite ce besoin de grandir de l'Algérie par le propos du chef de l'Etat lors du Sommet de l'Union africaine qui s'est tenu les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba. Il s'agit «d'oeuvrer à ce que le continent africain puisse obtenir deux sièges permanents au Conseil de sécurité et augmenter son quota de représentation, s'agissant des sièges non permanents au sein dudit conseil». Un horizon inatteignable? faux dira un Algérien qui croit en son pays. Mais cette progression et influence positive exercées sur nombre de pays amis n'est pas pour plaire à «certaines parties et cercles hostiles», note El Djeïch. Ces cercles sont surtout dérangés par «notre attachement à préserver notre souveraineté». Et d'ajouter qu'ils «ne réussiront pas à entraver cette marche triomphale car, comme l'a expliqué Monsieur le président de la République, notre pays, avec le soutien de notre Armée nationale populaire, poursuivra son chemin avec une volonté inébranlable, afin que l'Algérie occupe la place qu'elle mérite sur les plans régional et international». Aux efforts politiques, économiques et diplomatiques qui ont réussi à hisser l'Algérie au rang de l'émergence, «se joignent ceux déployés par l'ANP pour atteindre les mêmes objectifs». Souligne l'éditorial, rappelant que «le Haut Commandement veille rigoureusement à réunir toutes les conditions nécessaires à l'ANP pour rehausser sa disponibilité opérationnelle». En effet, l'ANP est aujourd'hui une armée forte, organisée, professionnelle et prête au combat à n'importe quel moment. Une force qui inspire le respect et l'admiration et permet au pays de se développer dans la paix et la sécurité.