Ce ne sont pas les énièmes prises de bec, opposant sans aucune pitié les partisans, d'«X» contre les inamovibles dirigeants, chefs de file, alliés d' «Y», qui nous intéressent, mais beaucoup plus les minutieux préparatifs de l'EN, qui se préparent aux prochaines joutes africaines et mondiales. Ceci écrit, signalons toutefois les querelles intestines entre partisans des uns et des autres, où les journalistes sont la proie facile entre les dents acérées de commentateurs qui ne se font pas de cadeaux, jusqu'aux éventuelles poursuites judiciaires. C'est comme si la justice n'avait rien à faire que de s'occuper de football. À Sidi Moussa, pourtant, dans le somptueux palais de la discipline chérie du peuple algérien, des personnes loyales bossent à l'ombre du droit, pour faire avancer les choses. En effet, les multiples, et à huis clos, svp, réunions de la DTN, sous la présidence de l'ombrageux, mais très sérieux, Mostafa Biskri, qui «vieillit» à l'oeil nu, nous renseignent sur la ferme volonté des responsables du football national, de planifier, (Eh, oui!) le bon, mais éreintant boulot qui attend les futurs et nouveaux sélectionneurs des EN, toutes catégories confondues. Quel est l'intérêt des réunions des techniciens nationaux en ces grandes chaleurs de la fin juillet-début août 2023? Il y en a au moins un! C'est celui de voir de très près l'état de nos structures humaines et matérielles, à la veille du début de la nouvelle saison footballistique 2023 / 2024. Et alors, écririons-nous, où est donc l'indispensable logistique? Qu'on nous en informe, simplement, histoire d'éviter les éventuelles, mauvaises surprises, nées de l'intox. -- «CC'est o.k.!» Nous rétorque-t-on au centre de Sidi Moussa (Alger). Ceci regarde de très près l'administration. Et c'est tant mieux»! À entendre, durant les tenues des nombreuses tables rondes sur les plateaux TV, certains gus, bien ou mal intentionnés qui se disent irrémédiablement «informés», preuves à l'appui, que l'avenir des Verts est médiocrement tracé, au vu de la traversée dans les eaux tumultueuses, et boueuses du plan de travail arrêté par la DTN. Ces mêmes gus ne s'aventureront jamais à nommer le «chat», chat! Tout le monde, ou presque, sait, par expérience, que celui qui ose penser seulement aux succès, est condamné à la potence, pour être pendu haut et court, sans aucun recours. Heureusement que nous sommes en Afrique, et que les pratiques de liquidations physiques des indésirables, n'ont rien à voir avec celles des yankees. Reste alors la seconde pratique qui consiste à limer le fil, jusqu'à la rupture. À ce jeu- là, les «condamnés» au départ, savent très bien l'astuce, et jouent les «temps morts», au cours desquels, un contre-meurtrier peut mettre fin, à leurs noirs desseins. Faut-il vous faire un dessin, ou bien laisser votre imagination donner libre cours? Et bien, le chat, le dessein, le dessin, les eaux tumultueuses, l'imagination, l'astuce, le meurtrier contre, sont les armes préférées du coach national, l'incomparable, l'intraitable, l'intrépide et courageux Djamel Belmadi et son staff, qui n'ont pour seul allié, que les nombreux supporters, ou si vous préférez, le «peuple», comme adore les nommer l'entraîneur national pris par la FAF, pour un autre cycle de quatre ans. Tout cela étalé au nez et à la barbe des «antitout»! Anti-succès, anti-joie, anti-gains, anti-très beaux buts, anti-réussite, anti-fêtards... Et la liste est encore longue. Djamel Belmadi a évoqué, il y a longtemps, sans sourire, les «criminels de l'audiovisuel», sans les nommer pour, a-t-il précisé, éviter une autre «fitna», ou pis encore une «guerre civile», même si la formule est un peu exagérée... Car n'oublions jamais, que c'est la «fitna» qui amène une guerre civile. Tout cela pourquoi? La réponse est toute trouvée. Belmadi a, grâce à ses cent et quelque succès, soulever la rancoeur des gens qu'il avait enlevés de Sidi Moussa, dès son arrivée. «Résultat? Plus de miam-miam, plus de voyages aériens gratis, plus d'infos distillées, plus de, plus de, plus de... Alors le verdict fut la mor... SURE, de l'avant-bras de Djamel le meneur d'hommes, le liquidateur des parasites, le prétendant au seul succès, le mauvais perdant, celui qui a redonné vie au ''cadavre'' remis en 2018, et en a fait un ''ogre''! Entre-temps, il y a eu des succès, d'ardents succès, des ratés, de gros, qui furent avalés tout crus.» Soutiennent fortement les pro-Belmadi. Avec ce brouhaha, on vit des joueurs écartés, pour diverses raisons objectives, non sans leur envoyer de grosses bises, pour «services rendus à la nation», avant de songer à organiser de titanesques cérémonies, inoubliables. Antar Yahia, ça vous dit quoi? D'inestimables services, dont le but en «diamant» réalisé devant les «pharaons» en 2009, en terre soudanaise, à Oumdurman. Karim Ziani, ça vous rappelle quelque exploit? Le même truc à Oumdurman, où c'était lui qui avait adressé un maître-tir en diagonale qui atterrit dans le pied d'Antar Yahia, qui changea la physionomie du match historique qui fit vibrer des millions d'Algériens, et qui passèrent une nuit de rêve! Dix ans plus tard, le même exploit fit le même effet devant un Sénégal, qui retiendra la leçon, et s'emparera du fauteuil de patron d'Afrique, et du diadème continental, qui fit sourire, Djamel Belmadi qui était plus qu'heureux que ce fut l'ami d'enfance, le doux Sénégalais, Aliou Cissé, qui le remplaçait sur le toit de l'Afrique, de 2019. Mais la prochaine coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire 2024, un énigmatique mystère planera jusqu'au coup de sifflet final, car en Afrique, comme ailleurs, et ce depuis quelques années, déjà, les grands et les petits ne se mesurent pas au «passé-récent» des onze en présence. Il faut seulement jeter un oeil sur des équipes telles que la Guinée-équatoriale, la Mauritanie, la Namibie, Madagascar. Elles ne sont plus ce qu'elles étaient: fragiles, gâtées, bancales. Mais elles sont devenues redoutables, et plus encore! Parlons des nôtres, les «Fennecs», ou si vous voulez les «guerriers du désert» ou simplement, les «Verts». Le renforcement tant espéré et tant médiatisé, donnera-t-il de bons résultats? La tâche sera rude puisque les fans espèrent énormément, qu'en plus de l'arrivée en force, d'authentiques talents, une excellente tactique sera étalée sur les terrains de Côte d'Ivoire, juste pour suivre les matchs sur un divan, bien allongés, tranquilles, sereins, sûrs du rendement de leurs protégés jusqu'au coup de final de l'arbitre. Ah, l'arbitre! Ce n'est pas pour contredire ceux qui se plaignent un peu trop souvent du comportement de l'homme au sifflet, mais depuis longtemps, nous affirmons que l'issue d'une partie de football, dépend beaucoup plus du rendement collectif que des fautes arbitrales. C'est rare qu'un arbitre mène un team vers la défaite. Donc, Djamel Belmadi le coach, ne doit pas marcher avec les partisans des anti-arbitres, n'importe comment, pourvu que l'homme chargé de la «justice» sur le terrain, soit montré de l'index à l'opinion publique. Cette manière de faire, est exclusivement, l'oeuvre de certains managers en manque de succès. Le mensonge n'est pas bon lorsqu'il se ré-répète. Mais, d'après ce que nous constatons depuis belle lurette, de nombreux revirements de «vestes» contre l'oeuvre de Belmadi, nous poussent à ne plus suivre les tables rondes, ni leurs «chevaliers», ceux du XXIe siècle. Attendons donc les matchs, suivons-les, admirons les gestes techniques et autres prouesses, de nos jeunes prometteurs, sans oublier les récentes gloires à qui nous adressons un salut bien bas. N'est-ce pas, Raïs M'Bolhi, Sofiane Adlène Guedioura, et son valeureux papa, Nasser? Cette histoire d' «ingratitude», de «rejet», ou tout simplement, d' «oubli», de nos vaillants «ex-guerriers du désert» ne veut pas s'arrêter en si bon chemin? Qui se rappelle encore de Rafiq Djebbour, et de ses deux buts contre l'ogre du Nil à «Tchaker»? Ou encore l'infranchissable muraille Rafiq Haliche, ou Khaled Lemouchia, entré sur le terrain du Caire la tête bandée, suite à la lâche agression des Egyptiens, la veille du match, en novembre 2009? La liste est encore longue, pour démontrer que le public est souvent dans les «vaps», une fois les «stars» décrochées. Mais le nouveau cycle de l'EN, demande les efforts de tous. Le public seul, ne pourra pousser plus qu'il ne faut, les protégés de Djamel Belmadi. Ce dernier ne demande pas plus à ce public en or. Or, il supporte, depuis sa prise de fonction, il y a de cela cinq années, des vertes et des pas mûres. Il faut cependant minimiser le nombre d' «opposants», d'anti-Belmadi, au regard de l'impressionnante armada qui supporte l'incomparable Belmadi, et ses poulains. Les futurs rendez-vous des «Verts» seront un sérieux indicateur, pour les dirigeants de notre football, dont une grosse partie ne sait pas comment diriger une institution de l'envergure de la FAF! L'essentiel dans tout cela, sera d'avoir à l'oeil, notre EN, dans ses évolutions futures, les amicales ou les officielles. L'intérêt sera dans la ligne qu'aura tracée Djamel Belmadi, qui, comme il l'a maintes fois dit, articulé et répété, la tactique employée sera à l'image des qualités des joueurs en place. La tâche sera évidemment rude, étant donné que vu que le nombre de nouveaux joueurs, va être un petit obstacle pour la mise en place d'un tel scénario. C'est ainsi que cette éventualité sera de mise, et pourrait être un prétexte, ou de basses attaques en règle contre le brave sélectionneur national, qui a besoin de temps, de beaucoup de temps. L'important, c'est d'avoir une FAF unie, qui ne cache pas son jeu, ni sa loyauté envers les «Verts», et partant, son indéfectible soutien aux «Fennecs», qui auront un besoin urgent de stabilité, une force alliée à l'indispensable unité de l'ensemble de l'équipe, seule force réunificatrice des millions de jeunes qui ne vivent que par, et pour les résultats positifs, de «Tamourth». Cependant, nous sommes dans le regret de vivement attirer l'attention des intègres responsables des clubs algériens de la baisse de niveau des équipes lorsqu'elles évoluent sur des terrains non gazonnés. Sur le plan des matchs de haut niveau, contre des teams, écrivons, moyens et à portée de mains, nos «onze», s'évaporent en fin de matchs. Dommage, pour les fans qui se déplacent, parfois en masse. Il faudrait mettre fin au recrutement d'entraîneurs mercenaires-budgétivores, qui n'apportent absolument rien au foot, ainsi que les joueurs africains qui se remplissent leurs comptes en devises, svp, et s'en retournent chez eux, heureux d'avoir eu, encore une fois les Algériens, chez eux! Il est temps pour les plus hauts responsables de brandir les lois, et de frapper très fort les malotrus qui gaspillent l'argent public. i.e. Celui du peuple, sans démagogie, aucune. Excusez, cette utile mais nécessaire, digression, car, il n'est plus permis de regarder le massacre, sans réagir. Et l'horreur ici, est la fuite «légale» de l'argent public, celui provenant du sous-sol algérien, celui qui contient, outre le précieux carburant, l'inestimable «sang» des millions de martyrs! L'horreur doit cesser, faute de quoi nous ne pourrions que nous mordre les phalanges, sans en vouloir aux autres, entre autres, les inévitables arbitres, ceux qu'on ne devrait plus appeler les «hommes en noir», mais plutôt, les «hommes en couleurs»! Enfin, nous ne terminerons pas ce plaidoyer, sans mettre au point, une «certitude» de certains cercles habitués à rencontrer des «zombies» à chaque coin du pays. C'est ce malheureux concept de l'inévitable ronronnement de la théorie du «complot». En effet, il n'y a pas une semaine où on ne lit pas, sur une Une, un complot ourdi pas une force invisible, tellement invisible, que les fans la voient ensuite partout! Un complot par-ci, un autre par-là, sans que le pauvre fan ne puisse identifier le ou les comploteurs. Ça suffit, oui, ça suffit largement de prendre les supporters pour ce qu'ils n'ont jamais été: de petits dindons! Et des dindons sans farce, et sans tours de... farces. Rappelons-nous seulement que le football est, et demeure, un jeu, un simple jeu, que des trafiquants ont rendu «une grosse poule aux oeufs d'argent»! Oui, simplement un jeu pour petits et grands. Ou si vous préférez, pour petites et grandes: point à la ligne...