Avant de commencer le propos du jour, permettez-nous une faveur qui nous trotte à l'esprit, depuis tout l'été. Oui, nous avions l'intention de rendre public un «détail», qui ne paraît pas aussi important, et pourtant, il l'est. Oui, la quasi-totalité des discussions ne porte, hélas, que sur le sport roi! Tout est pour le football, rien que pour lui. Et pourtant, à Budapest, la capitale de la Hongrie, se déroulent les Championnats du monde d'athlétisme. L'athlétisme, en principe demeure en réalité, le sport «empereur», par la diversité, l'intensité et le régal des millions et des dizaines de millions de spectateurs, auditeurs et téléspectateurs, qui suivent les mille exploits d'authentiques stars, à bénir. Ne parlons pas de la boxe, du handball, du volley-ball, du basket-ball, et autres sauts en hauteur, en longueur, à la perche, jets de javelot, poids etc. Mais, non, le «roi» prend tout sur son passage. Il ne laisse que des miettes aux amateurs de...sport! La balle au pied, le foot se prend (car, il l'est!) Pour la meilleure discipline sportive, la plus attractive! Si dans les quotidiens, hebdomadaires, mensuels, et autres tabloïdes, vous tombiez sur un article hors foot, sachez qu'on est alors en pleine hors saison footballistique! C'est comme cela, et pas autrement. Qui veut encore, de la FAF? Le mois d'août 2023, agonise, et les amateurs de football, reviennent peu à peu à leurs 1ères amours de toujours. On évoque avec insistance des élections de la FAF, présentées sans intérêts. La presque totalité des candidats au poste tant envié, de président de la Fédération algérienne de football (FAF) est jusqu'à la fin de la semaine dernière, muette. Pas de candidats déclarés, jusqu'au 27 août 2023, quand soudain arrivent, Meziane Ighil-Ali, Sadi et Abdelkrim Medouar au pied de la fédération, documents en mains.! Seules, des voix sont sur les «voies» impénétrables de Sidi Moussa (Alger), siège de rassemblement de tous les ingrédients pro-FAF. Cette dernière bâtisse qui crèche sur les hauteurs verdoyantes de Dély-Ibrahim (Alger), est attendue avec le secret espoir d'y entrer avec la bénédiction de l'urne. Or, cette fois-ci, le siège de président de la fédération, n'est pas aussi «long» que l'ambition démesurée d'y rester pendant toute la durée du mandat, le souhaite. Alors, tout le monde du foot s'y met, avec toutes les recettes salées, sucrées, non salées, amères, licites, illicites, permises, scélérates, hypocrites, haram, et même «kasher», pourvu que l'on entende le nom de ceux qui vont s'emparer du «coffre-fort» pour certains. N'a -t- on pas assisté à une «rondelette» somme laissée, à l'équipe de Kheir-Eddine Zetchi, par celle de Med Raouraoua, en partant de la façon la plus vile qu'on ait jamais vue? Depuis, beaucoup d'eau ou «d'Hô», a coulé sur les rives de Sidi Moussa, et des choses bizarres s'y sont déroulées, sous les yeux dépassés et éberlués des fans des «Verts». Des fans qui ont compris depuis un certain temps, que les affaires footballistiques, ne sont plus comme avant. Le dieu argent, et ses prophètes, le dinar, l'euro, le dollar, ou le yen! Adversaire-ennemi La désertion des stades, la ruée des joueurs locaux vers l'étranger, même au pays de notre principal adversaire-ennemi avec qui nous avions rompu pour cause «d'incompatibilité d'«humeurs» de produits proscrits, de jalousie éternelle, d'envie à l'extrême, de «zyeuter» nos incommensurables richesses qu'Allah a offert à ce peuple incomparable. Si incomparable, que la majorité des pays, arabes, notamment nous en veut! Oui! Ces pays nous en veulent, vous ne pouvez imaginer à quel degré. Ils nous en veulent à telle enseigne qu'ils sortent des «vertes» et des pas «mûres» pour discréditer, humilier ce pays des hommes nés libres! Un proverbe local, bien de chez nous, laisse croire à des millions et des millions de personnes que: «Le mal provient du plus proche!» et que «ton malheur vient de ton sang!» Il y a de cela un semestre, nous écrivions, la mort dans l'âme, qu'il valait mieux pour les descendants de Massinissa, de quitter la Ligue arabe, et de laisser notre place à d'autres pays plus solides sur les plans mental et réceptif, pour ce qui est d'encaisser les insultes, les plus dégradantes. Commençons par le pays porte-drapeau de l'invective, pour ce qui est des palabres insidieuses, et autres insinuations. Nous nommons sans peur de nous tromper, les quelques dizaines de chauvins, nostalgiques de zizanies entre les peuples, enfants de la valeureuse Tunisie, celle qui a toujours été aux côtés de leurs frères algériens! À cela nous leur rappelons que le beau slogan: «Tunisie, Tunisie, maâk rabbi ou nibi!» En bon français: «La Tunisie, Dieu et le Prophète (Qsssl) sont avec toi!» Est à lancer dans un but constructeur! Que dire de l'Algérie, et ses millions de martyrs, dont des millions sont tombés et enterrés sur la terre de Kairouan. Là, Allah Seul détient la vérité toute nue et crue! Il n'y a pas un seul match livré à nos «frères» tunisiens qui ne nous ait pas coûté quelques gros, nous écririons sans honte, sans peur de heurter les sensibilités, immenses et déshonorants dégâts, pour leurs auteurs, qui avaient quitté la frontière, avec le secret espoir de faire le maximum de pertes pour le Trésor algérien. Un acte gratuit car, cassez, cassez tout ce que vous voudrez, il restera assez de gaz dans le béni sous-sol arrosé du sang des martyrs! Le dernier vil acte, indigne des enfants des universités de La Zitouna, et d'Essedikia, en date, a été celui contre Sousse (l'ESS). Le monde entier a vu nos sièges et chaises brisés et expédiés sur le sol! Une honte! Nous avions déploré par le passé récent, que certains Tunisiens étaient viscéralement habités par la jalousie! Mais de là, à voir une haine tunisienne, jamais nous l'aurions vécue! Après l'Egypte, en 2009, nous avions subi le «bulldozer» marocain, et ses éternelles insalubres invectives! Nos supposées ailes font que «l'avion» maghrébin ne peut décoller. Un avion maghrébin, dont le corps (l'Algérie) est attaqué de toutes parts. Devrions-nous nous contenter de jouer, en très amical, avec les pays d'Amérique latine? «L'avion maghrébin» Attendons-nous un de ces jours, à voir les fédérations de Qatar, d'Oman et d'Arabie saoudite, refuser d'évoluer à «Nelson Mandela» trop exigu pour les grands joueurs achetés à coups de milliards de dollars (évidemment). Pauvre future génération! Que d'humiliations vous attendent, au virage! Nous nous souvenons du 1er match amical livré à la Tunisie, en 1959, et nous pouvons vous assurer que les camarades de Bentifour s'étaient bien défoulés au stade «Chadli Zouiten» de Tunis, en présence du «combattant suprême», le regretté Habib Bourguiba, alors président de la République tunisienne, qui avait fait de l'humour en fin de rencontre par cette boutade: «C'est la Tunisie qui est en guerre, en jouant de cette manière!» Mais, dès l'indépendance acquise, les Tunisiens se retournèrent contre nous, et tous les matchs joués contre «Edziria», l'étaient pour se venger de l'humiliation de 1959, humiliation subie à la suite du «treize-zéro» (13-0) encaissé!