Le ministre des Finances, Laaziz Faïid, a présidé une réunion d'évaluation du programme de modernisation du secteur bancaire, en présence des acteurs principaux du secteur. C'est du moins ce qui ressort du communiqué du ministère, qui met avant l'importance du travail de suivi et d'accompagnement de cette phase de transition, qui s'articule autour e la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion, essentiellement orientés vers l'émergence de nouveaux produits bancaires et financiers plus performants. L'objectif étant de conférer au système financier des arguments forts d'échanges de coopération et d'attractivité. À ce titre, le communiqué du ministère précise que «L'objectif principal de cette réunion était d'évaluer les actions entreprises par ces banques dans le cadre du programme de modernisation du secteur bancaire et une opportunité d'examiner divers axes stratégiques visant à dynamiser le marché financier». Cette profonde action de réforme rejoint une vision économique globale, où la numérisation du secteur bancaire se présente comme une remise à niveau des paradigmes inhérents aux actions de la relance économique, et à l'amélioration de l'environnement de l'investissement et de la création d'entreprises. En ce sens, ou la performance des services et de prestations bancaires deviennent de réels atouts dans les processus d'investissement. Dans ce sillage, le ministère explique que «La digitalisation des services bancaires a fait l'objet d'un examen minutieux, ou l'accent a été mis, lors de cette réunion, sur l'importance de la transition vers des services numériques pour offrir des services bancaires de qualité à l'ensemble des citoyens à travers le territoire national». Hormis l'importance de ces actions de modernisations, les besoins de la réforme s'articulent également autour d'une reconfiguration bancaire à la faveur d'une ouverture stratégique vers les secteurs d'investissements et de création de richesses à travers les opérations d'ouverture du capital des banques publiques. Celle de la BDL et du CPA en cours annoncent la naissance d'une nouvelle ère financière et bancaire, où la complémentarité du secteur public et privé devient un atout incontournable de la relance économique.