L'Eexpression:Pouvez-vous nous parler de votre roman disponible au stand des éditions El Qobia au Pavillon central du Salon international du livre d'Alger? Ania Mezaguer: Tout d'abord, je remercie chaleureusement mon éditeur, Ahmed Boudermine des Editions El Qobia, d'avoir permis la naissance de mon roman. L'histoire suit une jeune directrice des ressources humaines confrontée aux manoeuvres malveillantes de ses collègues et de son supérieur expatrié, qui dévalorise la fonction RH. Malgré les sabotages constants et le harcèlement moral, elle s'efforce de maintenir le professionnalisme au sein de l'entreprise. Mon roman aborde trois thématiques centrales: le parcours des femmes qualifiées dans le monde professionnel, l'incompétence de certains managers, et les lacunes de certains expatriés dans la gestion des talents et de la relève. Comment est née l'idée d'écrire ce roman? C'est un vécu, le mien et celui de mes nombreuses consoeurs DRH dans divers pays africains. J'ai rassemblé toutes ces épreuves pour les traduire en une seule épopée portée par une héroïne, dans le but de dénoncer les injustices présentes dans ce qu'on appelle le monde professionnel. Pouvez-vous revenir sur votre passion pour la littérature? Comment est-elle née? Quelles sont vos diverses activités littéraires? Ma passion pour la littérature remonte à mon enfance: j'ai grandi entourée de livres et de parents grands lecteurs, ce qui a rapidement éveillé mon intérêt. Aujourd'hui, mes activités littéraires sont variées. J'administre un groupe Facebook de 40 000 membres, le Club de Lecture et Cercle Littéraire Universel, où nous organisons des lectures communes et des discussions. J'anime des Lives avec des auteurs pour présenter leurs oeuvres au public algérien et international, ainsi que des échanges avec des lecteurs pour partager leurs coups de coeur. Je publie également des chroniques sur Instagram et ma chaîne YouTube Anialiseuse. Comment s'est déroulée votre première journée au Sila en tant qu'écrivaine? Ce premier Sila en tant qu'écrivaine a été une expérience enrichissante pour moi. J'ai eu le plaisir d'être de l'autre côté de la barrière, d'accueillir les lecteurs, d'écouter leurs questions et d'échanger avec eux. Même lorsque certains ne repartent pas avec le livre, la qualité des échanges compte énormément pour moi. Cette interaction humaine et authentique avec le public fait écho à mon métier en ressources humaines, où le lien avec les autres est essentiel. Quelles sont les belles choses que vous avez relevées lors des premières journées duSsila? Que la curiosité de la littérature se manifeste pour tous âges et genres confondus.