Le match comptant pour la 5e journée dans les éliminatoires de la prochaine coupe d'Afrique des nations de 2025 au Maroc, est franchement, à mettre aux oubliettes. Mais Zerrouki, lui... L'objet est aujourd'hui, de ne pas être heureux ou pas du comportement des joueurs dans l'ensemble. Nous, nous allons essayer de mettre en valeur (encore une fois,) la classe de notre tout jeune étoile, Ramiz-Larbi Zerrouki, l'ancien brillant élève de classe de la très grande école de foot, l'Ajax d'Amsterdam (Pays-Bas) de feu, l'étincelant et intraitable attaquant, qui a longtemps plané au-dessus du foot international, Johan Cruijff. Ce jeune joueur, discipliné, bien élevé, et par ricochet, très bien éduqué, est un régal pour les puristes à chaque sortie. Evoluant partout, surtout là, où le rôle de pompier l'interpelle, il fait preuve d'une incomparable maîtrise, dans ses prises de balle, obéissant au doigt et à l'oeil, aux instructions de son coach, sa relance au millimètre près, son engagement physique, il adore ses chauds ou caressants ballons, à ses idoles de toujours, l'immense Aïssa Mandi, pour se libérer momentanément du cuir, devant la menace adverse, ou en l'absence de coéquipiers devant, bien loin du milieu, et Riyad Mahrez, pour ses attaques placées. Jeudi dernier, en hautes terres équatoriales, Zerrouki avait l'allure d'un guerrier de l'ère islamique, avec en moins, l'uniforme des soldats de Salah-Eddine El Ayoubi. Aujourd'hui, il a été complémentaire avec l'autre grand joueur discipliné sur les terrains, en l'occurrence, le jeune Adem Zorgane, très, très utile à ses coéquipiers. Bon sur l'homme, adroit comme jamais il ne le fut, agréable dans ses touches de balle, et surtout parfait dans les transmissions du cuir, surtout en diagonales, et les soixante mètres, qui voyaient le ballon, «voyager» du côté gauche, vers le côté droit. Ramiz-Larbi répond à ses «vieux adversaires» Sa belle taille remarquée surtout celle d'un joueur élancé et décidé à jouer pour gagner, et surtout pour empêcher l'adversaire de prendre la balle, Zerrouki répond à ses «vieux adversaires» par un étonnant calme, qui vous désarçonnerait le plus flegmatique de ces soi-disant consultants des plateaux -TV, dépassés par la fantastique avancée de nos jeunes joueurs, qui avancent vers le XXIe siècle, dans une forme éblouissante. Alors que l'on loue, qu'on encense, ou qu'on tente de descendre en flammes des jeunes de la trempe de Ramiz-Larbi Zerrouki, il faudra déployer plus d'efforts mentaux et physiques. Il faudra aussi et surtout, se lever avant le soleil, et se coucher avant qu'il ne ferme les yeux, pour laisser la nuit retomber dans le noir «d'encre», avant de se réveiller dans un jour flamboyant! Oui, Zerrouki était, jeudi à Malabo, flamboyant, plus encore que les ratés de ses compagnons d'infortune, des joueurs qui n'auront été que l'ombre d'eux-mêmes, des joueurs qui se reconnaîtront, sans insister, sur le comment de leur sélection! Homme du match contre la Guinée équatoriale? Il a su rendre leur compte, à tous ceux qui ont misé sur lui dès son arrivée, et son timide accueil par la majorité de fans, qui avaient été trompés sur la valeur de cette «valeur» sûre du football international! Profitons de la certitude de cet ancien «éphémère» international qui avait déclaré sur un plateau TV, que Zerrouki était un joueur «normal»! De quoi s'arracher les cheveux, même si l'auteur de cette ineptie est... quasi chauve! Espérons seulement que Zerrouki reste Ramiz-Larbi, un joueur perfectible, sain, adroit, bon sur l'homme, et avant tout, un homme du milieu, vigilant et buteur à l'occasion. Cela écrit, insistons sur le fait que la rencontre de dimanche appelle à un grand match face au modeste «Libéria»! Evocation de Novembre 54 Plus d'une quinzaine de jours après la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, celle de l'immortel 1er Novembre 1954, nous avons de suite une pensée aux 1ers footballeurs-moudjahidine de l'équipe de l'armée de Libération nationale, soeur aînée de la valeureuse équipe du FLN. Citons au passage les défunts Ali Doudou, Moustafa Bastandji, Lazhar Benhamza, Terzi Tatar, Gharib, Moustafa dit «titi» Chenini, Lakhdar Aïb dit «Lak», et autre Toufaïli Lakhdhari. Une occasion de rappeler à l'actuelle génération, que ces aînés n'avaient pas les moyens d'aujourd'hui, mais produisaient un football de grande valeur, tout cela derrière un engagement nationaliste, sans faille.