Le ministère de l'Education nationale vient de lancer un appel pressant à l'adresse des parents d'élèves. «Ensemble, protégeons nos enfants et aidons-les à se concentrer sur leurs études», a-t-on pu lire dans le SMS envoyé par le ministère. L'appel urgent intervient au moment où une des tensions se sont fait ressentir dans des établissements des cycles du secondaire et du moyen. Le timing n'est pas en faveur de nos enfants. Cela affecte de nombreux établissements scolaires, survient à un moment critique : les examens de fin du deuxième trimestre approchent à grands pas, et les élèves se préparent pour des évaluations importantes, prévues pour début mars. Les autorités soulignent l'importance d'un accompagnement renforcé pour aider les élèves à réussir cette étape décisive de leur parcours scolaire. Cette grève, en plus de perturber les emplois du temps des enseignants, contribue à augmenter l'anxiété des élèves qui doivent préparer leurs devoirs et examens dans un contexte d'instabilité. Face à cette situation, le ministère et les autorités éducatives insistent sur l'importance de préserver la stabilité dans les établissements scolaires et de maintenir un environnement propice à l'étude. C'est dans cette optique que les autorités cherchent à rétablir le calme le plus rapidement possible afin que les élèves puissent se concentrer sur leur travail sans être perturbés par des événements extérieurs. Le gouvernement a pris ce dossier très au sérieux. Pas plus tard que jeudi dernier, la question des programmes scolaires et des mécanismes d'enseignement a été abordée à l'Assemblée populaire nationale (APN) où une réunion a eu lieu pour discuter de la situation actuelle et des solutions possibles. La Commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses a rencontré des représentants d'associations de parents d'élèves afin de prendre en compte leurs préoccupations et de discuter des mesures à prendre pour améliorer la situation. Le président de la Commission, Afif Bleila, a souligné que cette rencontre avait permis de poser des bases pour un dialogue constructif. Plusieurs sujets importants ont été abordés, notamment la surcharge des classes et la prolifération des cours particuliers, des phénomènes qui compliquent l'accès égalitaire à l'éducation. Ces enjeux seront pris en compte dans le cadre de futures réformes pour améliorer le système éducatif. Lors de cette rencontre, les représentants des parents d'élèves ont, de leur côté, exprimé leur préoccupation concernant l'impact de la grève sur la stabilité des établissements scolaires, surtout à l'approche des examens. Ils ont appelé «à une vigilance accrue face aux tentatives de déstabilisation, notamment à travers des messages tendancieux circulant sur les réseaux sociaux». Les représentants des parents ont également insisté sur «l'importance d'une mobilisation collective pour défendre les intérêts des élèves et garantir leur réussite». Ils ont également souligné que «l'intérêt supérieur des élèves et du pays devait primer au-dessus de toute autre considération».