Le manque d'eau devenu endémique pour bon nombre de localités, le forage est devenu la seule alternative à prendre dans l'urgence. La wilaya de Chlef, grâce aux deux barrages implantés sur son territoire, dispose de capacités de stockage évaluées à 396 millions de mètres cubes, cependant, les ressources hydriques disponibles n'excèdent guère les 50 millions de mètres cubes. Une situation liée à la sécheresse et au manque de précipitations qui sévissent dans la région et qui incitent les responsables, à tous niveaux, à tirer la sonnette d'alarme et de prendre des mesures restrictives. Les autorités locales ont réagi à cette situation en procédant à plusieurs travaux de forage destinés à alléger l'impact de la sécheresse, assurer un approvisionnement acceptable aussi bien pour la consommation ménagère que pour le maintien de l'irrigation et la survie de centaines d'hectares de vergers au niveau de cette région plantée d'arbres fruitiers. Cependant, les responsables de l'ADE assurent que les services s'attellent à mettre en place un nouveau programme de distribution en eau potable, dans le but d'assurer un approvisionnement normal des populations. Toujours dans le même contexte, le manque d'eau devenu endémique pour, bon nombre de localités, le forage est devenu la seule alternative à prendre dans l'urgence, pour alimenter des agglomérations entières. Pour faire face à cette situation, de nombreux habitants se sont empressés de creuser des puits dans leurs demeures. Mais l'eau se trouvant à des profondeurs importantes, creuser un puits n'était pas à la portée de toutes les bourses, puisqu'il fallait jusqu'à 40 à 60 millions de centimes pour le faire. La pluie salutaire tarde à tomber, ce qui suscite l'inquiétude générale dans une région à vocation agricole. Même l'opération de labours-semailles est retardée et l'absence des précipitations, vivement souhaitées par toutes les couches sociales, outre l'agriculture, l'alimentation en eau potable, est sérieusement menacée, car les réserves, faute d'être renouvelées s'épuisent rapidement même si en période hivernale, la consommation d'eau est limitée. Si les conditions climatiques ne se montrent pas plus clémentes dans les prochains jours, les conséquences seront dramatiques pour une wilaya dont une grande partie de la population vit directement des activités agricoles. A noter que le barrage de Sidi Yacoub alimente les communes côtières de la wilaya de Chlef sur l'axe Chlef-Tenès-Guelta, en attendant la réalisation d'un grand projet via la station de dessalement d'eau de mer à Mainis. Les travaux débuteront dans les prochains jours et se termineront en 2009.