Le Statut particulier du secteur de l'éducation nationale était, hier, au centre des débats à Alger organisés par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Cette dernière tient à être un «partenaire actif» dans son élaboration à travers, notamment la proposition d'une mouture d'un avant-projet qui sera soumise à la base puis au département de Boubekeur Benbouzid. Et pour permettre une meilleure préparation de ce statut, les représentants de l'Unpef se sont déclarés favorables à «une approche syndicale commune» de tous les syndicats. Autrement dit, l'Unpef veut soumettre au ministère de l'Education nationale un rapport commun élaboré par l'ensemble des syndicats du secteur. «Nous sommes entièrement disposés à travailler dans ce sens et nous appelons les différentes organisations syndicales du secteur à y adhérer, se rencontrer et se concerter afin de décider d'une démarche syndicale commune concernant l'élaboration de ce statut», a déclaré M.Ahmed Lalaoui, vice-président de l'Unpef. Dans le même contexte, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M.Boubekeur Khaldi avait déclaré, dernièrement, qu'il existe dans l'actuel statut de l'enseignant, certaines clauses qui sont dépassées et qu'il va falloir améliorer. Il avait annoncé, dans ce sens, que deux textes de la Fonction publique sont en voie de finalisation. «Le premier concerne la note méthodologique qui définira les grands contours dans lesquels nous devons travailler et le deuxième a trait à la grille des postes», expliquait M.Khaldi. Sur ce dernier point, il avait précisé qu'«il y a certains postes dont nous n'avons plus besoin dans le secteur, comme la dactylographe et il y a d'autres créneaux qu'il faudrait créer». Pour rappel, le ministre Benbouzid, qui a promis de défendre le statut de son secteur au gouvernement, a invité le personnel de l'éducation à formuler à travers les syndicats qui le représentent les réflexions adéquates. Il faut dire que ces rencontres auront permis une large prise de contact avec ces derniers. Les représentants syndicaux ont, par ailleurs, émis des réserves concernant le statut général de la Fonction publique, notamment les articles 19 et 68. Ils contestent le fait d'élaborer le texte sans la participation des organisations syndicales.