Parmi les auteurs présumés du crime, figure le petit-fils de la victime. Le mobile serait le vol des bijoux. Les habitants du bourg Haï Bousmaha perché sur les hauteur de Bouzaréah à Alger, sont encore sous le choc après le drame qui a coûté la vie à une vieille dame de 75 ans, lâchement assassinée dans la nuit de jeudi dernier à l'intérieur de son domicile. Ce crime ignoble a été perpétré aux alentours d'une heure du matin. Une heure plus tard, les éléments de la gendarmerie relevant de la compagnie de Bouzaréah ont été alertés par des citoyens de la découverte du cadavre de la septuagénaire, avons-nous appris hier de source digne de foi. Aussitôt, les brigadiers verts se sont déplacés sur les lieux en vue de procéder aux constatations d'usage. Première observation: les gendarmes ont remarqué que le visage de la victime était griffé et portait de nombreuses blessures, ce qui constitue un indice témoignant de la résistance de celle-ci pour se libérer des mains de ses agresseurs. En fait, ils étaient trois, et les gendarmes de la compagnie de Bouzaréah, chargés d'enquêter sur ce crime, l'ont su le lendemain, vendredi, à la première heure. C'est que l'un des instigateurs de ce crime n'est autre que le petit-fils de la victime, âgé de 18 ans, qui s'est rendu au siège de la compagnie pour avouer son forfait qu'il aurait commis avec l'aide de deux complices, âgés de 35 et 45 ans. En réalité, ces trois malfrats étaient obsédés par l'idée diabolique de s'introduire au domicile de la victime afin de la dépouiller de ses biens en argent et en bijoux de valeur qu'elle gardait chez elle. Notre source indique qu'au moment où le petit-fils de la victime faisait la garde à l'extérieur du domicile, ses deux complices se sont introduits, quant à eux, à l'intérieur et ont commencé à fouiner dans tous les coins de la demeure pour déceler la fameuse cachette. Dans un mouvement de panique, ils ont été surpris par la vieille qu'ils n'ont pas hésité à étrangler à l'aide de son propre foulard. Dans la série d'aveux que le petit-fils a déclaré aux gendarmes, que ses complices ont d'abord frappé sa grand-mère avant de la garrotter. Arrêtés dans la journée de vendredi dernier, les trois auteurs présumés de cet assassinat abject ont été présentés, hier, devant le tribunal de Bir Mourad Raïs pour être jugés. Il est à noter, en outre, que ces cas de personnes âgées qui se font assassiner par des délinquants agissant sous l'effet de la drogue sont de plus en plus récurrents sur la place d'Alger. L'on se rappelle de cette pauvre vieille dame résidant dans le quartier chic d'Hydra et qui a rendu l'âme dans des circonstances presque similaires à celles narrées plus haut. En effet, eu égard de la montée en puissance de la criminalité à Alger et dans sa périphérie, il est déconseillé, à juste titre, de laisser à l'abandon ses parents et ses grands-parents vivre seuls entre quatre murs. Et en termes de lutte anticriminalité à Alger, les services de la Sûreté de cette wilaya ont, par ailleurs, arrêté durant la période du 12 février au 9 mars, 857 personnes dont 106 étaient recherchées pour différentes affaires, avons-nous appris de sources concordantes. L'on ajoute que le nombre de ces personnes arrêtées traduit le bilan final de 18 opérations répressives menées par la police, et à l'issue desquelles quelque 24.014 individus ont été identifiés. Par ailleurs, et dans la wilaya de Ouargla, au sud du pays, les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé, le 7 mars dernier, à l'arrestation de trois individus auteurs d'un détournement de fonds des cotisations qu'une société d'origine chinoise a placées au niveau de l'agence locale de la Cnas. Les individus arrêtés ne sont autres que le comptable de ladite société et ses deux complices employés dans la même agence da la Cnas. La somme détournée est estimée à plus de 10 millions de dinars, conclut-on.