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Les islamistes en embuscade
ELECTIONS LEGISLATIVES AU MAROC
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2007


Le PJD surfe sur les problèmes sociaux.
A la veille des élections législatives au Maroc, c'est l'ascension irrésistible du parti islamiste, - le PJD pour ne pas le nommer -, qui retient l'attention. Ce parti qui possède dans l'assemblée sortante 42 sièges sur 325 est sur un nuage, puisque les sondages le donnent gagnant. Mais le palais n' a rien à craindre. Non seulement parce que le roi concentre entre ses mains tous les pouvoirs et surtout détient les deux ministères de souveraineté (les affaires étrangères et le Makhzen) mais aussi parce que le terrain a été balisé. On dit que le Parti de la justice et de développement (PJD) s'est rallié à la monarchie, qui ne se sent pas menacée. En outre, les responsables du PJD ont choisi la voie de la modération. D'autant plus que pour éviter au Maroc une issue comparable à celle de l'ex-FIS de 1991, la loi électorale marocaine a opté pour la proportionnelle, de sorte que le PJD aura à partager le pouvoir avec quelque 33 autres formations politiques.
L'islamisme balance qu'on le veuille ou non entre deux tendances;une tendance dure représentée par Al Qaîda au Maghreb (reconversion du Gspc) et une autre tendance, qui est représentée en Algérie par des partis légalistes comme le MSP, membre de l'Alliance présidentielle et de la coalition gouvernementale, et au Maroc on voit donc monter le PJD.
Le Royaume marocain avait pris d'autres mesures, comme celle qui accorde un quota aux femmes au Parlement, et qui est susceptible d'aider à la promotion de la femme marocaine sur le plan politique.
Il semble donc que les formations et alliances traditionnelles (gauche et droite) sont en train de perdre du terrain dans le Royaume chérifien, au profit des nouvelles forces politiques plus en phase avec les aspirations des couches populaires. D'autant plus qu'un chômage endémique, que cachent mal les statistiques officielles est un indice qui ne trompe pas sur la volonté d'une large partie de la population d'en découdre avec la classe politique traditionnelle, même si le roi restera maître du jeu. C'est lui, en tout cas, qui a les cartes et les atouts en main. Celui qui avait limogé Driss Basri, le tout-puissant ministre de l'Intérieur et maître incontesté du Makhzen, avait amorcé une modernisation du royaume, voire de la monarchie, mais force est de constater que les choses se sont un peu corsées, la démocratisation promise n'ayant pas toujours été au rendez-vous.
Cela dit, qu'on soit ou non d'accord avec les islamistes ne change rien à l'affaire à partir du moment où l'on accepte les règles du jeu démocratiques. En donnant la parole aux urnes, la monarchie marocaine fait le pari d'un avenir dont elle a calculé les risques, puisque la loi elle même a balisé le terrain à un contrôle de la situation par le palais.
Pendant ce temps, les chancelleries occidentales, surtout celle des Etats-Unis, restent aux aguets, ayant à l'avance présumé d'une victoire des islamistes. Après les déboires qu'ils ont connus dans certaines régions du monde (Iran, Afghanistan) les Etats-Unis ne veulent certainement pas être pris de court.


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