Imad Djaâfri a ainsi invité les Européens à venir en soutien aux entreprises algériennes. «Ce que nous demandons aux Européens c'est de nous soutenir dans le domaine des nouvelles technologies.» C'est ce qu'a déclaré le député algérien, M.Djaâfri, lors des travaux de la Commission économique, financière, des affaires sociales et de l'éducation, de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne. L'enseignement et l'emploi, et les énergies renouvelables sont les deux axes principaux qui ont été abordés pour encourager l'investissement dans la région méditerranéenne. M.Imad Djaâfri a exprimé l'importance de la mise sur pied d'un partenariat euro-méditerranéen. A ce sujet, M.Djaâfri a demandé aux pays européens de «ne plus percevoir les pays du Sud en tant que marché uniquement». Pour renforcer la coopération entre les deux rives, il a invité les représentants de l'Europe à coopérer dans de nombreux domaines, spécialement, la formation et la modernisation de l'université. Il a expliqué: «En Algérie, par exemple, il y a un million d'étudiants, mais qui, pour la plupart, suivent des cursus dans le domaine linguistique et informatique». Imad Djaâfri a ainsi invité les Européens à venir en soutien aux entreprises algériennes productives et les PME. «Il ne peut y avoir de partenariat sans une aide structurelle», a ajouté le parlementaire algérien. Par ailleurs, les orateurs des pays du Sud ont déploré l'absence de l'Egypte, qui a décidé de boycotter cette rencontre, suite à l'adoption, jeudi dernier, par le Parlement européen d'une résolution non contraignante dans laquelle il est reproché au Caire les dépassements en matière de droits de l'homme. Cette opportunité a permis aux délégations de la rive sud de mettre en exergue la politique du deux poids, deux mesures de l'Union européenne. Elles lui ont demandé de condamner les attaques que mènent Israël contre les territoires palestiniens occupés et en particulier le blocus sur Ghaza, au bord de la crise humanitaire. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a convoqué jeudi les ambassadeurs des pays de l'Union européenne pour leur exprimer son refus absolu du projet de résolution sur les droits de l'homme en Egypte. Hier, les participants à cette session se sont penchés sur les thèmes des énergies renouvelables et la promotion des énergies favorables à l'environnement. Ainsi que sur les programmes énergétiques en vue de promouvoir un marché euro-méditerranéen de l'énergie.