«L'Algérie désire contribuer efficacement au dialogue méditerranéen», a indiqué hier le ministre des Affaires étrangères à partir du Caire. «Les idées proposées par le président français nous intéressent et nous devons y contribuer pour imposer notre présence dans la construction de l'avenir de la région», a déclaré M.Medelci. Les déclarations du chef de la diplomatie algérienne dénotent une certaine évolution dans la position de l'Algérie par rapport à cette question. L'ambassadeur de l'Algérie à Paris a reproché récemment au projet du président français son manque de clarté. «On est passé d'un projet d'union à une union de projets à géométrie variable», a précisé Missoum Sbih, ambassadeur d'Algérie en France. Allusion faite ici au changement d'appellation de ce projet, passé d'«Union méditerranéenne» à «Union pour la Méditerranée.» Une modification intervenue à la suite de pressions européennes, notamment allemandes. Berlin, faut-il le rappeler, a refusé toute idée d'union en dehors de l'espace consacrée dans le cadre de l'UE.