La coordination, le travail intelligent et la recherche de synergies positives constituent un gage de réussite. La stratégie industrielle et les politiques de croissance qui l'accompagnent, visent à la transformation du système économique. Elles visent également le redéploiement de la production. Processus au sein duquel le dispositif de promotion de l'investissement constitue l'ossature, avec la privatisation et la mise à niveau de l'entreprise algérienne. C'est autour de ce sujet qu'une rencontre sur l'incitation à l'investissement a eu lieu hier au siège de l'Institut national de la formation professionnelle (Infp) à Alger. S'inscrivant dans le cadre de la concertation et du partenariat entre toutes les parties concernées par la mise en oeuvre du dispositif de la promotion de l'investissement, cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les fonctionnaires des impôts et des Douanes au sujet des retombées sur l'économie nationale du dispositif d'encouragement des investissements, notamment en matière d'élargissement de l'assiette fiscale, la création de l'emploi ainsi que la diversification des exportations algériennes. «Nous voulons éviter qu'il y ait un dysfonctionnement» souligne le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri Ainsi, la coordination, le travail intelligent et la recherche de synergies positives constituent un gage de réussite et de bonne application des mesures décidées en faveur de l'investissement. Il est vrai que le développement de l'investissement nécessite un traitement des causes structurelles, de dysfonctionnement de l'économie. Mais cela n'ôte nullement son importance au cadre juridique et institutionnel de la promotion de l'investissement. Bien au contraire, un bon cadre juridique même s'il constitue une condition non suffisante pour drainer les capitaux, demeure une condition nécessaire. C'est un point sur lequel l'ensemble des institutions internationales concernées s'accordent. Dans ce sens, le chef de cabinet du Ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamoud Ben Hamdi, a déclaré qu'«il faut organiser le secteur de l'investissement. Le cadre juridique suffisant pour inciter à l'investissement existe. Mais, on veut qu'il soit transparent, équitable et loin de toute sorte de discrimination». Pour rappel, cette rencontre, la dernière du genre, fait suite à celles tenues à Annaba, à Ouargla et Oran. Elles tiennent toutes, à assurer une mise en oeuvre commune du dispositif d'incitation mis en place par l'ordonnance 06-08, modifiant et complétant l'ordonnance 01-03 relative au développement de l'investissement.