Zine El Abidine Ben Ali, candidat du RCD part favori pour sa propre succession. L'opération de scrutin présidentiel tunisien a débuté hier pour les communautés résidantes à l'étranger. Dès 8 heures du matin, les électeurs établis en Algérie ont commencé à affluer vers les bureaux de vote ouverts en la circonstance à Alger, Oran, Sidi Bel Abbès, Tipaza et Ksar El Boukhari apprend-on auprès des services de l'ambassade de Tunisie. Ces derniers semblent répondre favorablement à l'appel lancé par l'ambassade. Selon les mêmes services, les membres de la communauté tunisienne en Algérie se sont rendus «massivement aux urnes pour choisir librement leur futur président». Pour le bon déroulement de l'opération, 5 bureaux de vote sont mis à la disposition des électeurs à travers les régions centre, ouest et sud relevant de la circonscription consulaire couvrant en tout 28 wilayas. Toutefois, plusieurs facteurs déterminants expliquent la stabilité et les pas en avant réalisés par la Tunisie. L'élection présidentielle tunisienne de 2009, la neuvième du genre, sera organisée le 25 octobre 2009. Des observateurs de la scène politique tunisienne estiment que «compte tenu du rapport des forces sur l'échiquier politique tunisien et de l'enracinement du Rassemblement constitutionnel démocratique, le seul parti de masse du pays, l'actuel président devrait être réélu haut la main». Avec des bilans positifs et un programme électoral qui ambitionne de faire de la Tunisie un pays envié et admiré à travers le monde, le président sortant Zine El Abidine Ben Ali, candidat du RCD (le parti au pouvoir), remporterait son cinquième mandat, indiquent les mêmes sources. Si l'on n'a pas de doute sur l'issue de cette élection présidentielle, c'est parce que la Tunisie, pays du Juste Milieu, opterait pour un changement dans la continuité. Aussi, ce rendez-vous sera pour la Tunisie, une halte sur les réalisations économiques et sociales et celles en matière de développement humain de ces vingt dernières années. En outre, ce scrutin sera celui où les voix des femmes seront déterminantes. La femme est l'emblème de la modernité tunisienne. Depuis l'ère Bourguiba, le pari sur la femme est devenu un choix stratégique de ce pays. L'expérience tunisienne en la matière est un modèle et un exemple à suivre à l'échelle régionale. Constituant un autre indice pour le résultat qui pourrait sanctionner ce scrutin, la société civile et les syndicats acquis en grande partie à Ben Ali, continuent de mettre en avant le bilan et les volets inscrits au programme électoral présenté par le président pour justifier leur large soutien. Ces composantes ont toutes réaffirmé leur attachement à la candidature du chef de l'Etat pour le cinquième mandat et leur entière adhésion à ses orientations judicieuses. En Tunisie, l'on croit fermement que c'est durant le prochain mandat présidentiel que se jouera la continuité de l'oeuvre du président sortant. Pour rappel, le Conseil constitutionnel tunisien a validé quatre candidatures à cette élection parmi lesquelles, le président sortant, Zine El Abidine Ben Ali, qui se présente pour un cinquième mandat, le secrétaire général du Parti de l'unité populaire (PUP) et ancien journaliste, Mohamed Bouchiha.