Agé de 5 ans, Abderrahmane Bouneggar a besoin de vêtements en coton spéciaux adaptés à sa maladie, de couches, d'une chaise roulante, de serviettes en coton... Issu d'un mariage non consanguin, le petit souffre depuis sa naissance d'une maladie rare. Elle est presque incurable. Il a été admis à l'hôpital Mustapha pour une prise en charge thérapeutique d'une épidermolyse bulleuse congénitale simple superficielle. La symptomatologie remonte à la naissance par des plaques érosives et suintantes au niveau acral puis l'apparition de décollements bulleux principalement aux zones de traumatismes (poignets, coudes, genoux). La maladie de Abderrahmane est unique en son genre en Algérie en plus de quelques cas rares, recensés en France et aux Etats-Unis. «Je cours dans toutes les directions. J'ai fait beaucoup de va-et-vient entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en plus du ministère de la Solidarité nationale. Malheureusement, je n'ai eu que des promesses mais j'espère toujours... J'ai pas perdu confiance..», dira le papa de Abderrahmane, M.Okba Bouneggar qui s'est présenté hier à notre rédaction, documents à l'appui. Agé de 41 ans, cet agent d'APC à Alger dira en sanglots que son fils est privé d'école bien qu'il ait présenté un certificat médical certifiant que la maladie de son fils n'est pas contagieuse. «En dépit de ce document, le directeur de l'école sis dans mon quartier a refusé d'inscrire mon enfant.» Déterminé à soutenir son enfant jusqu'au bout, le papa de Abderrahmane lance un appel aux âmes charitables pour venir en aide à son enfant. A ce sujet, il dira: «Je suis obligé de lui acheter quotidiennement un médicament dont le coût dépasse les 2000 DA, ce qui n'est pas dans mes capacités.» Pour tout contact avec lui, il faut appeler au: 0551.70.93.74