Le meeting de Djeddaï, qui a coïncidé avec la répression d'Octobre 88, restera gravé dans les mémoires. Même Djeddaï, réputé inébranlable, a pleuré... Dans une salle qui n'a pu contenir tout le monde, Ahmed Djeddaï a animé le premier meeting au niveau du chef-lieu. Accompagné de Djamel Bahloul, membre fondateur du mouvement citoyen, le premier secrétaire du FFS reviendra longuement dans son allocution sur les raisons qui ont amené son parti à participer aux prochaines élections. Son intervention connaîtra un temps émotionnel fort quand, les larmes aux yeux, le Dr Djeddaï racontera cette nuit d'horreur passée à l'hôpital Aïn Naâdja où, en tant que chirurgien de garde, il soignera les victimes de la répression d'Octobre 1988. Emue, la salle se lèvera pour scander: «Pouvoir assassin». Avant lui, le fédéral de Bouira, M.Yazid Akkouche, dans un bref bilan, démentira formellement les racontars d'une presse qui se reconnaîtra et selon laquelle le FFS aurait connu une démission collective. «Depuis janvier 2002, le FFS a enregistré deux démissions pour mécontentement et deux retraits», dira le fédéral. L'autre moment fort du discours sera celui où M.Ahmed Djeddaï parlera d'une action qu'entreprendra le leader charismatique du FFS Hocine Aït Ahmed qui, selon l'intervenant, se porte très bien.