Des entreprises algériennes et italiennes sont appelées à la rescousse pour mettre fin au problème d'approvisionnement en eau. Jeudi, c'était au tour des membres de l'Exécutif de passer l'épreuve. L'honneur était revenu au directeur de l'hydraulique d'inaugurer ses séances hebdomadaires. Devant un parterre de journalistes, il donnera un large aperçu des projets réalisés ou à réaliser dans son secteur. C'est ainsi que l'on apprendra qu'au total, le secteur de l'hydraulique de Béjaïa enregistre à son indicatif pas moins de 64 opérations d'une autorisation de programme globale de 13.373.576.000,00 DA. Le barrage de Tichy Haf, qui est achevé actuellement et mis en eau, est destiné à l'alimentation en eau potable de 24 communes situées sur le couloir de l'oued Soummam entre Akbou et Béjaïa. Le transfert a été confié au groupe Asteh (Astaldi Italie-Etrhb Haddad Algérie), les travaux sont toujours en cours. L'intégration d'autres communes (Tazmalt, Boudjellil, Beni Mellikeche, Ighram, Aït Rezine et Ighil Ali) a fait l'objet d'une demande d'inscription d'étude. Le barrage sur l'oued Flidoun au lieudit Laâzib Timizar (Beni Ksila), qui a été proposé dans le cadre de la commission mixte (administration/élus), est retenu officiellement par le gouvernement, dans le cadre du programme quinquennal 2010 -2014. D'une capacité de 10,2H m3, il coûtera près de 5 milliards de DA. Cet ouvrage réglera les problèmes d'AEP de la zone côtière Ouest de Béjaïa, entendre par là, les communes de Toudja, Beni Ksila, Taourirt Ighil, Tifra et Addekar. Il permettra également l'irrigation du périmètre de 600 ha à Béni Ksila. Le site, devant accueillir, la réalisation d'une unité de dessalement de l'eau de mer au nord de Béjaïa, n'est pas encore localisé, avons-nous appris au cours de cette rencontre. L'achèvement et la mise en service de l'adduction des 23 communes du couloir Akbou-Béjaïa à partir du barrage de Tichi Haf, l'irrigation du plateau Sahel El Asnam sur 9600 ha, la réhabilitation des réseaux d'alimentation en eau potable et d'assainissement de l'ensemble de la wilaya, l'aménagement des lits des oueds El Kseur, Agrioune et Amizour, sont d'autres projets retenus également dans le cadre du quinquennal. Signalons également une étude pour la protection de la ville de Béjaïa contre les inondations. Finalisée, celle-ci consiste en un chenal de dérivation de l'oued Soummam. Les travaux de sa réalisation sont retenus dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 dans sa tranche de l'année 2013. Par ailleurs, des aménagements d'oueds ont été réalisés. Il s'agit de l'oued Allaghan, de l'oued Tabellout (Aokas). La réalisation des canaux périphériques pour la protection du campus universitaire Aboudaou contre les inondations de l'oued Acif Ouaman, la réalisation d'un canal en béton pour la protection de l'université Abderrahmane-Mira contre les crues de l'oued Ibouhatmen, l'aménagement de l'oued Tahrkit (Akbou) et l'étude de protection du couloir Kherrata-Souk El Tenine contre les crues de l'oued Agrioun sont d'autres faits ayant marqué le secteur de l'hydraulique à Béjaïa. Notons qu'à l'initiative de la cellule de communication, des rencontres entre les directeurs de l'exécutif et les représentants de la presse locale seront organisées chaque semaine. Selon les concepteurs de cette initiative, il s'agit d'informer les citoyens sur les projets inscrits au profit de la wilaya dans le cadre du programme quinquennal. Un première au niveau de la wilaya de Béjaïa, dont la communication est devenue depuis l'installation de l'actuel wali, un élément prépondérant dans l'exercice du pouvoir local. La tendance communicative du chef de l'exécutif a été affichée au lendemain de son installation lorsqu'il a fait le tour des rédactions locales. Jeudi dernier, c'était au directeur de l'hydraulique d'inaugurer ces séances hebdomadaires.