L'année universitaire se termine pour certains étudiants. Pour d'autres, c'est le moment de chercher un emploi. Les universités, instituts ou écoles supérieures se doivent d'envoyer leurs étudiants en stage pratique, au terme de leur cursus universitaire, dans des entreprises en rapport avec leur discipline et leur spécialité. D'après M.Ali Belkhiri, directeur du centre de carrière de l'Ecole supérieure de commerce à Ben Aknoun, «les étudiants en commerce peuvent effectuer leur stage pratique dans toute sorte d'entreprises du secteur public, telles que Sonelgaz et Sonatrach, ou du secteurs privé, Djezzy, Nedjma, Mobilis, et même dans des sociétés étrangères comme Schneider Electric». Selon lui, toutes ces entreprises ont besoin de cadres commerciaux. Cette pratique, qui consiste à former des stagiaires étudiants pour les intégrer en milieu professionnel, est une pratique qu'elles connaissent et leur façon de l'aborder est largement inspirée de leur façon de recruter. Beaucoup d'entreprises accueillent en nombre significatif des stagiaires étudiants, que ce soit en cours ou en fin d'études, et généralement, toutes se déclarent ouvertes à ce type de mobilité. Elles prennent surtout les étudiants ont le profil correspond le plus aux besoins de l'entreprise, et ceux qui ont le plus de potentiel, car l'évaluation de la candidature est toujours exprimée en termes de potentiel plus encore que de maîtrise technique. Cependant, les étudiants n'envisagent pas tous de la même façon ce stage pratique et s'y soumettent différemment selon leurs attentes. Il y a les étudiants qui prennent très au sérieux la période du stage pratique, pour eux c'est une opportunité exceptionnelle qui leur est offerte de se former sur le terrain, et de se perfectionner de manière efficace. Cette catégorie de stagiaires prend cette formation très à coeur. L'apprenant s'y investit pleinement et donne le meilleur de lui-même, animé par une volonté réelle d'apprendre et de faire ses preuves. De plus à l'issue? du stage, il n'est pas exclu pour lui d'espérer un recrutement au sein de l'entreprise qui l'a accueilli, surtout s'il a donné entière satisfaction, tant par son travail, sa volonté, son sérieux que son assiduité. Mais il y a aussi les étudiants qui prennent ce stage à la légère. Pour eux, c'est juste une corvée, un mauvais moment à passer qu'ils meublent sans se donner trop de mal. Ils considèrent qu'il s'agit d'une simple formalité qui ne leur apportera rien de spécial. Tout ce qui compte pour eux, c'est le diplôme délivré par l'université. Ces étudiants ne saisissent pas la chance qui leur est offerte, d'apprendre un métier et de se préparer efficacement à leur vie active. Ils ne mettent pas à profit la période du stage pour découvrir l'entreprise et acquérir une certaine culture professionnelle, ce qui est fort regrettable. Selon M.Belkhiri, «90% des diplômés de l'ex-INC trouvent du travail. Ceci est le fruit, non seulement de leurs efforts et de leurs compétences, mais également du travail de perfectionnement qui est entrepris dans le cadre des orientations du ministère de l'Enseignement supérieur». L'Ecole abrite 34.000 étudiants.