Une page de l'histoire nationale vient d'être tournée. Lakhdar Bentobal, l'un des premiers partisans du mouvement de libération nationale, a tiré sa révérence. Slimane, de son vrai nom, ou Si Abdallah, son pseudonyme de guerre, est décédé samedi, à l'âge de 87 ans. Le dernier des «trois B» s‘est éteint. Le défunt était au centre des évènements décisifs de la Révolution. Ce qui faisait de lui un témoin privilégié de l'histoire de la lutte pour l'indépendance. «L'Algérie vient de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution de Novembre aussi bien avant qu'après son déclenchement et jusqu'au recouvrement de l'indépendance du pays et de la souveraineté nationale»,a affirmé le Premier ministre Ahmed Ouyahia, dans un message de condoléances adressé hier à la famille du défunt. Le Premier ministre a exprimé sa «profonde affliction» suite à la perte du moudjahid Lakhdar Bentobal. Si Abdellah est né en 1923 à Mila. Sa conscience politique s'est affirmée à un âge précoce. A 17 ans, il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) avant de devenir responsable du parti dans la région de Mila. Membre actif, il rejoint l'Organisation spéciale (OS) en 1947/48 dans le Nord Constantinois. Son activité devient de plus en plus intense. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid Lakhdar Bentobal, décédé samedi à l'âge 87 ans, dans lequel il a souligné que l'Algérie venait de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution. «C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la douloureuse nouvelle du décès du moudjahid et vaillant nationaliste Lakhdar Bentobal, que Dieu lui accorde Sa Sainte Miséricorde, après un honorable parcours riche en hauts faits et en actes héroïques», a écrit M.Ouyahia dans son message. «En cette douloureuse épreuve, je ne puis que vous adresser en mon nom personnel et en celui du gouvernement et à travers vous, à tous ses amis et à la famille révolutionnaire, mes condoléances les plus attristées, priant Dieu Tout-Puissant d'accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son Vaste Paradis et de vous prêter réconfort», a ajouté le Premier ministre. M.Ouyahia a affirmé que «l'Algérie vient de perdre un de ses grands hommes dont le nom restera lié à toutes les principales étapes de la glorieuse Révolution de Novembre aussi bien avant qu'après son déclenchement et jusqu'au recouvrement de l'indépendance du pays et de la souveraineté nationale»