ce 28e rendez-vous de la Cadc a démarré hier après-midi. Les travaux du 28e conclave de la Cadc ont démarré, hier, en milieu d'après-midi, à Aghrib, dans la daïra d'Azeffoun. La réunion a commencé par une rencontre avec les familles des victimes du printemps noir, avant de se poursuivre, durant la nuit, par le bilan des actions liées au rejet de l'installation des APC et à la volonté de «fermeture» des sièges de daïra. Les délégués auront à se pencher sur les préparatifs de l'action prévue à Ighil Imoula, le 1er novembre. Celle-ci entre dans le cadre de «la réappropriation des événements nationaux par le peuple». C'est d'ailleurs l'une des raisons qui ont poussé les délégués à avancer le rendez-vous d'Aghrib de 24 heures. Lors de cette rencontre outre l'installation d'une commission restreinte, en charge des perspectives de la seconde phase relative au document du rejet des élections du 10 octobre, les délégués pourraient également se pencher sur ce que d'aucuns appellent les dysfonctionnements du mouvement. L'on a appris, par ailleurs, que dans la nuit de mardi à mercredi, tous les interpellés d'Azazga ont été relâchés. C'est ce qui a poussé la coordination locale des ârchs à geler la décision de grève illimitée. Par ailleurs, un délégué de Larbaâ Nath Irathen, Rabah O. a été auditionné, dans la journée d'hier, par la police. L'audition a, selon des sources, duré près de quatre heures. Le délégué aurait été poursuivi, après deux dépôts de plainte, l'une pour saccage d'un bureau d'un parti politique et agression envers un responsable de ce parti, et l'autre pour détérioration d'un bien public. Le délégué, qui rejette ces «accusations», n'a pas manqué de souligner qu'il s'agit là d'une cabale, et menace, à son tour, de déposer plainte pour diffamation à l'encontre de ses accusateurs. Enfin et à la suite du rassemblement des ârchs, rudement dispersé à Tizi Ouzou, dans la journée de mardi, la coordination locale a rendu publique une déclaration dans laquelle elle s'en prend vertement aupouvoir «mafieux et assassin» et après avoir réitéré l'exigence de tous les détenus du mouvement, dont Abrika, évoque l'arrestation de plusieurs dizaines de personnes et des blessés par balles en caoutchouc et bombes lacrymogènes. Après avoir remercié les commerçants, les entreprises privées et publiques ainsi que les administrations qui ont répondu massivement au mot d'ordre de grève générale, la coordination locale des ârchs réitère son «engagement à poursuivre le combat pacifiquement jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications du mouvement». Comme elle a tenu à revenir sur l'exigence du «départ des élus».