Ils entament leur troisième mois dans des conditions lamentables. La situation demeure inchangée pour les sinistrés de la wilaya du moins pour une bonne partie d'entres eux plus précisément ceux habitant la rue des jardins au chef lieu de wilaya. Ils entament leur troisième mois après les crues survenues le 26 août dernier, dans des conditions particulièrement difficiles. En effet, sur les 87 familles déclarés officiellement sinistrés, une dizaine au moins au chef-lieu de wilaya habitant le quartier appelé jadis «rue des jardins» continuent à vivre une situation lamentable. Ces sinistrés protestent contre ce qu'ils qualifient de hogra et de promesses non respectées et menacent de faire un sit-in devant le siège de l'APC s'ils ne voient aucune solution leur être proposée. Composés essentiellement d'habitations précaires, certains îlots de cette rue ont été sérieusement affectées par la grêle et les eaux de pluie été dernier qui, rappelons-le, ont occasionné des pertes humaines et matérielles considérables. Le risque d'effondrement partiel de bâtisses vétustes est réel si des travaux de réhabilitation et des réparations ne sont pas engagés. Pour l'instant, selon un sinistré les décisions demeurent tributaires de l'exécutif de l'APC. Pendant ce temps, face à cette dramatique situation, ces sinistrés n'arrivent plus à contenir leur colère et attendent toujours d'être recasé dans des logis décents. Lors de notre déplacement dans ce quartier, ces sinistrés nous ont posé une question cruciale: «les autorités locales ont-elles l'intention de lancer une action d'expertise des habitations touchées afin de déterminer avec exactitude la somme à allouer dans le cadre d'une aide de l'Etat pour la réfection des habitations partiellement affectées. Ces pauvres malheureux gardent l'espoir de voir une issue heureuse à leur problème surtout qu'à l'approche de l'hiver ils sont toujours installés dans le provisoire et vivent un véritable calvaire.