Le CPA n'est pas spécialisé dans le financement du bâtiment mais il accompagne les opérateurs pour la construction des logements. Rachid Metref, directeur du crédit au Btph au sein du Crédit populaire d'Algérie (CPA), a indiqué hier que son département accompagne de manière régulière les opérateurs économiques spécialisés dans le secteur du bâtiment et travaux publics. «Nous avons financé plus de 10.000 projets présentés par nos clients», a-t-il souligné dans une conférence de presse animée à l'occasion du 14e Salon international qui se tient à la Safex. S'exprimant en présence de nombreux opérateurs exposants spécialisés dans les travaux du bâtiment, Rachid Metref a ajouté que le Crédit populaire d'Algérie est une banque générale qui n'est pas spécialisée dans le domaine de la construction du logement. «Mais malgré cela, le CPA oeuvre de tous son poids pour répondre aux besoins de la construction du logement en Algérie». Dans le même ordre d'idées, le conférencier donne l'exemple de la Banque algérienne du développement rural (Badr), spécialisée dans le secteur de l'Agriculture et qui prend en charge l'ensemble des préoccupations liées au domaine agricole. «Si jamais il y a nécessité de spécialisation de banque dans le secteur du bâtiment, cela relève des pouvoirs publics qui devront prendre en considération l'importance de la spécialisation financière dans le bâtiment à l'image de la France et autres pays développés qui ont des banques spécialisées dans le bâtiment», a-t-il affirmé. Par ailleurs, le Crédit populaire d'Algérie, accompagne les opérateurs économiques du domaine, en leur assurant plusieurs produits liés au développement de ce secteur. A commencer par les produits, tels que les cautions, les découverts et autres conseils liés au développement de la construction de logement. «L'obstacle peut résider dans le manque d'informations et de communication, d'où l'importance de se rapprocher des agences CPA pour plus de détails», a-t-il assuré. Interrogé sur l'absence de suivi des crédits accordés par le CPA, Metref Rachid a répondu: «Nous avons une moyenne de 40.000 à 50.000 dossiers à suivre. Nous intervenons sur le terrain quand il y a des doutes. Mais l'argent du CPA est protégé le plus normalement du monde.» S'agissant des projets qui entrent dans les dispositifs de l'Ansej et de la Cnac, le CPA considère cette catégorie d'entreprises comme partie prenante dans le financement des logements. «Les entreprises créées dans ce cadre, sont financées. Après 3 à 4 ans, ces entreprises prennent leur propre destin en mains», selon le directeur du crédit Btph du CPA.