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Les prix flambent toujours
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 24 - 05 - 2011

Ni l'extension des espaces irrigués ni la multitude de producteurs n'ont pu arrêter la hausse des prix.
La wilaya de Bouira dont la vocation agricole est connue, reste l'une des wilayas les plus chères du pays. Cette triste réalité contredit la réputation d'une région connue pour la diversité de ses produits agricoles. Classée à la troisième place nationale quant à la production de la pomme de terre, ce tubercule continue tout de même à coûter entre 35 à 50 DA le kilogramme. Ni l'extension des espaces irrigués ni la multitude de producteurs n'ont pu arrêter la hausse des prix qui a touché ce légume depuis une décennie.
Les autres légumes n'échappent pas au phénomène. Quand on cherche la cause, les divers acteurs se renvoient la balle. Les producteurs accusent ouvertement les grossistes, les détaillants aussi désignent le même responsable du doigt. Pour tenter d'endiguer la hausse, les pouvoirs publics avaient projeté de créer un marché régional de gros au niveau de Aïn Bessem. A ce jour, ce lieu de transaction n'a pas encore commencé son activité.
Les fruits aussi connaissent une nette poussée des prix. Malgré la présence de chambres froides, une dizaine à travers la wilaya, la poire, la pomme, l'orange... trois fruits fortement produits localement, restent inabordables aux petites et moyennes bourses.
La cause invoquée, là aussi désigne les intermédiaires mais aussi la prolifération des marchands informels spécialisés dans la banane et autres fruits importés qui coûtent moins cher. Les viandes ne sont pas épargnées par cet engouement pour le gain facile.
L'absence d'une quelconque autorité, en mesure de réguler, voire réprimer, laisse le champ libre aux vendeurs. Il en est ainsi du poulet qui est cédé à 290 DA alors qu'il ne coûte que 200 DA le kilo au niveau des unités avicoles publiques. Comment donc expliquer cette différence? «C'est la liberté des prix instituée depuis l'ouverture du marché», pense un client du marché couvert. La sardine par exemple coûte entre 350 et 450 DA. Longtemps considéré comme aliment de substitution à la viande, ce poisson bleu d'une qualité souvent médiocre n'est plus à la portée de la majorité absolue des citoyens.
L'absence de toute autorité est plus manifeste quand on voit des poissonniers qui continuent à vendre un produit souvent décongelé à des heures tardives de la journée. Cette façon de faire, qui relève du domaine de la santé publique, ne semble pas inquiéter les responsables.
La hausse des prix est aussi à l'origine de la naissance de marchés un peu partout. Les routes nationales, les trottoirs, les aires vides... sont squattés et vite reconvertis en marché. Là aussi les promesses d'ouvrir des marchés de proximité tardent à se concrétiser.
En attendant des mesures appropriées, le citoyen fonctionnaire, qui attend un mois entier pour peut-être recevoir sa mince mensualité, à condition qu'il y ait de l'argent à la poste et qu'il n'y ait pas de grève, trinquera une nouvelle fois comme à l'accoutumée.


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