Les autorités locales sont devant le fait accompli au risque de perdre leur crédibilité. Selon une carte hydrogéologique établie par les autorités coloniales, découverte récemment par un employé de l'APC de Chelghoum-Laïd dans une armoire renfermant des archives, la commune de Chelghoum-Laïd et plus précisément les alentours du Djebel Grouz, regorge d'eau minérale en quantité abondante, estimée à plusieurs litres-seconde et qui ne demande qu'à être exploitée pour le bien de tous. Le comble, c'est qu'aucun responsable n'a daigné depuis cette «trouvaille», infirmer ou confirmer cette importante révélation. Mais là où le bât blesse, c'est que les citoyens de cette localité ignorent que leur commune recèle autant de richesses naturelles. Par ailleurs, aucun responsable n'a pensé contacter les bureaux d'étude pour effectuer les recherches adéquates. Ce n'est que récemment qu'un ingénieur en géophysique, natif de la région et, assumant la fonction de directeur général de l'Enageo (une filiale de Sonatrach) a confirmé cette nouvelle, qui est, notons-le, une surprise de taille. Cependant, le même cadre, en accord avec le P/APC a promis d'envoyer une équipe spécialisée, dotée de camions ateliers afin d'effectuer des sondages pour une éventuelle mise en oeuvre d'une usine de mise en bouteille de cette eau minérale naturelle, de bonne qualité de surcroît. Il est à signaler que ce cadre qui a plus de 20 ans d'expérience dans sa spécialité révèle qu'à 7 km au sud de la commune, on découvre du gypse à ciel ouvert, ainsi que des montagnes de tout-venant, non exploité jusqu'à ce jour, puisque ignoré. Les autorités locales sont, maintenant devant le fait accompli, alors qu'elles réagissent, qu'elles quittent leurs bureaux fermés, qu'elles sortent sur le terrain pour réaliser qu'ils dorment sur des mines en or. Les citoyens de cette localité doivent aussi réagir, car il s'agit d'une véritable opportunité économique pour toute la région.