Interrogé par le journaliste français Sylvain Attal, sur France 24, mardi dernier, sur l'amendement de la Constitution, l'écrivain Yasmina Khadra a refusé de donner son avis en précisant : “J'ai décidé de ne plus répondre aux questions politiques.” Par contre, il reviendra avec plus de précisions sur son absence au Salon international du livre d'Alger qui s'est récemment déroulé. Le directeur du Centre culturel algérien de Paris a également déclaré qu'il a préféré aller en Tunisie (où il a présidé le jury des Journées cinématographiques de Carthage) à cause de l'absence d'une “atmosphère saine” au Sila-2008 et aussi pour ne pas être “là où d'autres sont exclus”. Revenant sur ses dernières déclarations contre “les aberrations parisianistes” des institutions littéraires, qui se seraient léguées contre lui et son dernier roman Ce que le jour doit à la nuit, Yasmina Khadra dit qu'il se devait “de répondre à la question” qui lui a été posée tout en défendant ses “arguments”. Une dénonciation qui semble avoir été “entendue” puisque quelques jours après, il recevait le prix France Télévisions.