Un nouveau scandale vient de secouer le secteur de l'éducation de la wilaya de Djelfa. En effet, près de 1 000 enseignants du primaire et du moyen, sur les 1 200 qui devaient concourir en fin de semaine, pour les postes d'inspecteur et de directeur d'école des deux paliers, ont préféré faire l'impasse sur les examens qui devaient avoir lieu respectivement aux centres Naïm El-Nouïmi et Belhouadjeb, au chef-lieu de wilaya. Ces candidats, qui ont déjà passé ces épreuves en octobre dernier, estiment que c'est une “humiliation” de leur faire subir deux fois le même concours et que cela portait atteinte à leur intégrité morale. Pour rappel, ayant reçu plusieurs recours remettant en cause la crédibilité de l'examen, le ministère de tutelle a dépêché une commission d'enquête qui a relevé beaucoup d'irrégularités dans le traitement du dossier par l'administration locale, d'autant plus que les épreuves étaient entachées de plusieurs anomalies. Conséquemment à cela, le chef du service des examens et concours a été sacrifié et suspendu de ses fonctions, et les épreuves reprogrammées pour fin février. Enfin, les enseignants protestataires n'éloignent pas le recours à d'autres moyens pour faire entendre leur voix. S. OUAHMED