Guerre d'Algérie Une historienne française dans le Nord Constantinois L'auteur et chercheur au CNRS, spécialiste de la guerre d'Algérie, Claire Mauss Copeaux, a terminé hier son séjour d'une dizaine de jours dans le nord constantinois dans le cadre de ses travaux sur la guerre d'Algérie. L'auteur de À travers le viseur, Algérie 1955-1962 ou encore Appelés en Algérie, la parole confisquée a revisité des lieux symboliques liés aux événements du 8 Mai 1945 et du 20 Août 1955 à Constantine, Skikda et Collo. Cette amie de l'Algérie, spécialiste de son histoire contemporaine, a déjà été fascinée par notre pays dans les années 1970 avec les expériences de développement socioéconomiques initiées à l'époque. Depuis, elle a jeté une passerelle avec l'Algérie, comme d'ailleurs son mari, étienne Copeaux, un autre chercheur historien, qu'elle n'est pas près de rompre. Mourad K. Annaba La protestation des jeunes chômeurs continue Les jeunes chômeurs d'Aïn Berda et d'El-Eulma ont renoué, avant-hier matin, avec la protestation en se regroupant devant leurs mairies respectives, réclamant un quota supplémentaire de contrats dans le cadre du dispositif CFI. Ils étaient suivis, dans ce mouvement de protestation, par des contractuels exigeant le paiement de leurs salaires en retard depuis le mois de décembre dernier, à l'instar de leurs camarades qui avaient lancé, il y a quelques jours, plusieurs actions de protestation devant les locaux de leurs APC pour être enfin régularisés. Dans ce contexte, le P/APC d'Aïn Berda devait déclarer que ce retard dans le paiement des salaires des contractuels n'incombait pas à la mairie qui avait traité tous les dossiers à son niveau, et que les intéressés devaient s'adresser aux CCP. Rappelons que plusieurs mouvements de protestation des contractuels ont eu lieu dans plusieurs localités de la wilaya quelques jours seulement avant les élections, à l'instar de celui de dimanche dans la localité d'Oued El-Aneb, où le P/APC avait failli être victime de violences de la part des jeunes en colère qui exigeaient des contrats d'emploi dans le cadre du DAIP. Samedi matin, c'était à l'APC d'El-Hadjar de connaître la colère de jeunes sans niveau revendiquant des contrats dans le cadre du DAIP et CFI. Hafiza M. Bordj Bou-Arréridj Les routes attendent toujours une remise en état Le réseau routier de la ville de Bordj Bou-Arréridj a eu son coup de grâce, après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ces dernières 72 heures. D'innombrables imperfections dans le système d'entretien et de maintenance des routes et réseaux d'évacuation des eaux ont, en effet, été mises à nu. Une virée à travers certains quartiers de la capitale des Bibans nous a permis de découvrir l'état piteux d'un réseau routier, devenu, par la force des choses, la préoccupation permanente des citoyens, qu'ils soient conducteurs de voitures ou piétons, habitant local ou visiteur. Même celles qu'on a retapées se sont rapidement dégradées, comme si le bitume utilisé n'était rien d'autre que de la terre. Ainsi, circuler à l'intérieur de la ville de Bordj Bou-Arréridj est devenu une véritable épreuve d'acrobatie pour éviter les crevasses et les obstacles qui obstruent la chaussée. Partout, pas un quartier et pas une cité n'est épargné par les eaux stagnantes, conséquences de l'obstruction des bouches d'évacuation des eaux usées ou par des multiples crevasses béantes. Chabane Bouarissa