Ainsi, le parc d'attractions de Sidi-Achour, destination privilégiée, depuis des années, des familles annabies, n'est plus un espace de détente, encore moins un lieu où l'on recherche le calme et la quiétude pour échapper au stress de la vie quotidienne. Rien ne va plus au sein du parc d'attractions de Sidi-Achour, l'unique espace de détente et de loisirs dont dispose Annaba. La raison, affirment des actionnaires, la main basse sur les lieux de la part d'une véritable secte, composée d'ex-videurs, lesquels ont été recrutés par le principal gérant. Cet état de fait se confirme par les nombreuses plaintes déposées par des familles victimes du comportement sauvage de ces malfrats. Nous apprenons à cet effet, que plus d'une dizaine de plaintes ont été déposées au niveau du 13e arrondissement et le procureur de la République a été saisi officiellement. Plus grave, Farouk Chambi, deuxième principal actionnaire du parc et porte-parole des propriétaires des sept kiosques, a tenu dans un point de presse, lundi dernier, à préciser que “le gérant semble avoir les reins solides et pignon sur rue à Annaba. À travers la présence de ces bandits, le gérant a réussi dans une première phase à imposer sur les lieux la loi de l'omerta. Celui-ci, qui se fait passer pour un ami des autorités locales, a poussé tous les anciens cadres à démissionner. Aujourd'hui, il force la main à tout le monde, y compris les propriétaires des kiosques pour abandonner et quitter à leur tour le parc. Nous avons saisi la police et la justice pour mettre un terme à cette situation anarchique et sauver ce qui reste à sauver de cet espace familiale”. Ainsi, le parc d'attractions de Sidi-Achour, destination privilégiée, depuis des années, des familles annabies, n'est plus un espace de détente, encore moins un lieu ou l'on recherche le calme et la quiétude pour échapper au stress de la vie quotidienne. D'ailleurs, pour beaucoup de Annabis, cet espace a été détourné de sa vocation première et qui plus est, dénaturée pour sombrer peu à peu dans une délitescence aux énormes conséquences, se répercutant sur l'ensemble de la société annabie. Depuis l'ouverture de la saison estivale, les nombreuses familles qui fréquentaient assidûment ce cadre de loisir et de relaxe, se sont vues contraintes de faire contre mauvaise fortune bon cœur et fuir l'endroit, car il n'offre plus ce à quoi il est destiné. Dimanche dernier, c'est le tour des principaux actionnaires de sortir de leur mutisme et saisir la police et déposer auprès du procureur de la République. Ils accusent directement le gérant d'avoir crée une situation chaotique. “Le but recherché par le gérant est de faire fuir ses assistants. Il veut mettre tous le monde dehors, pour s'emparer des 11 hectares que compte la superficie du parc et ce, dans le but de la convertir à la promotion immobilière”, a tenu à dénoncer Nacer Sahraoui, un autre actionnaire. Des pères de familles de la nouvelle importante avenue Sidi-Achour indiquent que “la vocation de ce parc a été détournée”. Le cadre agréable du site a perdu de son éclat du fait du laisser-aller, du laisser-faire et de l'attitude de fuite des responsabilités. Aujourd'hui, l'impression de laisser-aller et d'insécurité se dégage dès que le visiteur accède dans ce site, car se trouvant dans un état hideux et désolant à la fois, avec des tas d'ordures jetés un peu partout. La sonnette d'alarme a été donc tirée pour sauver ce site, car sa protection et sa revalorisation demandent aujourd'hui plus que jamais l'intervention des pouvoirs publics.