Résumé : Djamel est heureux. Il n'en revenait toujours pas de sa surprise. La poupée de sucre de ce matin est sa future fiancée. Cependant, et malgré l'insistance de ses parents, il hésite à donner une réponse dans l'immédiat. La sonnerie de son téléphone le tire de sa méditation… 12eme partie Il regarde le numéro mais ne le reconnaît pas. Il décroche, et n'eut aucun mal à reconnaître la voix de Samia : - Allo,bonsoir Djamel. - Bonsoir, je commençais à désespérer. - Ah, ah, ah ! Et moi qui me disais que je n'aurais pas dû t'appeler ce soir. - Pourquoi donc ? - Eh bien parce qu'on vient à peine de se quitter. - Tu veux dire que nos parents viennent de se quitter. Nous n'avons même pas eu le temps, ni l'occasion de discuter ensemble. - Cela ne se fait pas en présence des deux familles, tu connais les traditions. - Oui, c'est pour cela que j'ai évité aussi de te taquiner. - Ah bon ? - Oui, sinon tu en aurais entendu des vertes et des pas mûres. - Comme par exemple ? - Que tu es très belle, et que depuis notre rencontre de ce matin, je n'ai pas cessé de penser à toi. - Hum ! C'est tout. - Eh bien pour un début c'est déjà beaucoup non ? - Un début, tu veux dire, à peine un début. - Oui, si tu veux. Mais crois-le ou pas, j'ai l'impression de t'avoir toujours connue, Samia. - C'est la même impression qui se dégage de toi, la preuve je suis en train de te parler comme à un vieil ami. - Dis plutôt un jeune ami, un ami qui t'aime et qui va t'épouser. - Hum, j'en suis heureuse Djamel, mais je crois qu'on devrait se connaître un peu avant de s'engager. - C'est mon intention à moi aussi. Je vois qu'on a des idées en commun. - À la bonne heure. Je… Je ne sais comment t'expliquer çà, mais mes parents ne sont pas contre une rencontre entre nous. Une seule a dit mon père. Pour lui, cela suffit à tirer les choses au clair. - C'est comme ça t'arrange Samia. Je ne vais ni te brusquer, ni te pousser à prendre une décision rapide ou irréfléchie. Je préfère qu'on se voit pour décider ensemble de notre avenir, mais si cela peut te porter préjudice, je peux toujours tenter ma chance auprès de tes parents pour leur expliquer certaines choses. - Non, ce n'est pas la peine, puisque j'ai eu l'accord de mon père pour une rencontre entre nous. Nous pouvons autrement nous appeler autant de fois que cela s'avèrera nécessaire. - Cela s'avérera plus que nécessaire Samia. Je ne peux plus vivre sans entendre ta voix, même si cela me torture de ne pas pouvoir te rencontrer autant de fois que je l'aurais voulu. - Mon père a précisé qu'après les fiançailles, il n'y aura aucun inconvénient. - Je comprends fort bien sa réaction. Il craint pour ta réputation et ton honneur, et je suis d'accord avec lui. - Vous formerez une belle paire tous les deux. - Dis plutôt que nous formerons une belle paire toi et moi. Samia rit : - Je ne parle pas de notre couple, je parle de vos deux caractères à toi et à mon père. Apparemment vous allez vous entendre à merveille. - Je compte bien. Je ne suis pas contre certains principes inclus dans nos traditions, cela peut paraître souvent idiot, mais en réalité, c'est tout le monde qui finit par se plier à toutes ces impositions. - Dans ma famille, nous sommes tous à cheval sur les principes. - Que vais-je dire de la nôtre alors. Ma mère fera un scandale, si je dépasse les limites de la décence. Y. H. (À suivre)