Au menu de la dixième édition du FCNFA de Tizi Ouzou, treize films en compétition, deux panoramas amazighs, des cartes blanches, une table ronde, une journée thématique, une leçon de cinéma et des soirées musicales. Le Festival culturel national du film amazigh, définitivement implanté dans la wilaya de Tizi Ouzou, se tiendra, cette année, du 15 au 20 mars prochain, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, qui accueillera des invités de marque et des personnalités de renommée internationale. Cette dixième édition s'ouvre sur le cinéma roumain, qui sera à l'honneur avec des projections de films qui pourront sans doute donner un aperçu sur ce cinéma totalement inconnu du public algérien. Le programme riche (trop riche même !) comprendra les projections des treize films en compétition, sans oublier le panorama où plusieurs productions amazighes seront présentées, ajouter à cela les cartes blanches, la leçon de cinéma, une table ronde, une journée thématique, un atelier pour enfants et des soirées artistiques. Le coup d'envoi de cette manifestation sera donné de la grande salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, avec la projection, en début de soirée, du documentaire fiction, Mouloud Feraoun, d'Ali Mouzaoui. Place ensuite aux allocutions d'Ould Ali El Hadi, directeur de la Maison de la culture, de Si El Hachemi Assad, commissaire du festival, de la ministre de la Culture ou de son représentant, ainsi que celle du parrain du festival, Chérif Kheddam. La star Lounis Aït Menguellet et le groupe mythique Graeme Allwright se chargeront d'animer la dernière partie de la soirée. Le jury, composé par Moussa Heddad, Nora Tigziri, Sonia Rolond, Nora Melhli, Malha Ben Brahim, Charles Nemes, Hocine Boukella, Jalil Lespert et Akli Tadjer (qui sera le président du jury), sera présenté lors de cette cérémonie inaugurale. Il aura la lourde tâche de départager treize films, inscrits dans la compétition officielle, notamment le Message du mur, de Mourad Haimer, Tin Hinan… légende touarègue, de Rabie Ben Mokhtar, 1, 2, 3 viva l'Algérie, de Karim Ould Oulhadj, Itto Titrit, de Mohamed Abbazi, Tamoukith, d'Ahmed Baidoun, Les Cinéastes de la liberté, de Mohamed Mehdaoui, Tin Hinan, de Mouzahem Yahia, Tera Tmara, d'Ahmed Djennadi, Kamel Hammadi, ger Yenzizen, d'Abderrazak Laribi Cherif, Dihya, d'Omar Belkacemi, Tidert Yefren 2, de Rabah Dichou, La conductrice d'engin, d'Amzal Djahida, et Aqlay Nuyal-ed, de Younes Boudaoud. De plus, des films roumains seront projetés et deux panoramas amazighs seront programmés. Ahmed Bédjaoui, critique et conseiller au ministère de la Culture, donnera une leçon de cinéma. Une table ronde sera organisée durant ce festival et portera sur “l'adaptation du roman amazigh à l'écran”. Une journée thématique sera consacrée à “la place du cinéma et de l'audiovisuel dans le système de formation, d'éducation et d'enseignement au Maghreb”, et durant laquelle plusieurs universitaires, cinéastes et critiques interviendront, notamment Tahar Boukela, Mohamed Ben Salah, Hamid Aidouni, Djilali Biskri et Malek Danoune. En plus d'un atelier pour enfants, il est prévu l'organisation de soirées artistiques qui seront animées par plusieurs formations d'Algérie, de France, d'Inde et du Bengladesh. La dixième édition du Festival culturel national du film amazigh promet beaucoup, compte tenu de son programme alléchant. Par ailleurs, les 14 et 15 mars prochain, la grande salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou abritera un colloque de deux jours sur Mouloud Feraoun, auquel un grand nombre d'universitaires du Maghreb prendront part, et qui verra également la participation de Djouher Amhis, Ben Mohamed et Sid-Ahmed Agoumi.