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L'Algérie veut rendre plus visibles les progrès qu'elle a réalisés Réunion consacrée à d‘évaluation de la mise en œuvre de la charte euro-méditerranéenne
Le rapport sur la mise en œuvre de la Charte de 2008 a été critique concernant l'Algérie Une réunion consacrée à l'évaluation de la mise en œuvre de la charte euro-méditerranéenne pour l'entreprise s'est tenue, hier, au niveau du site du groupe Sider à Hydra (Alger). La charte adoptée par les ministres de l'Industrie en 2004 contient les principes communs sur lesquels les politiques d'entreprise des partenaires de la région méditerranéenne doivent se fonder. L'ambition est de créer un environnement propice à l'investissement et à l'essor du secteur privé, ainsi que les conditions pour faire émerger des stratégies et des projets communs, tant au plan national que régional. Les préalables au succès de ces politiques sont un cadre macroéconomique stable et une justice équitable et transparente. Leur efficacité dépendra de la capacité à faire participer tous les acteurs, publics et privés, à leur élaboration et mise en œuvre. Les pays MED et les organisations partenaires ont élaboré des indicateurs analytiques pour chacune des dix dimensions de la Charte, en vue de mettre en évidence les caractéristiques clés des politiques. Les dix dimensions de la Charte couvrent toutes les étapes types du cycle de vie de l'entreprise, à savoir la création, l'expansion, la maturité et la fermeture, ainsi qu'une vaste palette de questions relatives au développement de l'entreprise, allant de la simplification administrative au régime fiscal, en passant par le développement du capital humain. Le rapport sur la mise en œuvre de la charte de 2008 a été critique concernant l'Algérie. Le document relève que l'économie algérienne est traditionnellement dominée par le secteur des hydrocarbures, qui représente environ la moitié du produit intérieur brut (PIB) et la majeure partie des exportations du pays et produit 75% des recettes fiscales totales. Les grandes entreprises, souvent étatiques et opérant dans les secteurs à forte intensité de capital tels que le secteur des produits chimiques, de l'acier et du ciment, générent la majeure partie de la production industrielle, tandis que les PME sont en grande partie présentes dans le commerce de détail, la construction, le transport et le secteur agroalimentaire. La densité du tissu des PME est faible et un grand nombre des micros et petites entreprises opèrent dans l'économie informelle. Le texte relève aussi l'existence Il de stratégie d'entreprise à moyen terme. Le système complet pour la collecte d'informations relatives aux entreprises fait défaut. “En dehors des douanes et des agences de statistiques nationales, l'administration publique algérienne n'a pas fait d'efforts pour installer un système structuré visant à réunir, traiter et diffuser les informations économiques, législatives et réglementaires relatives aux entreprises”, affirme-t-on. Le document soutient que “l'environnement opérationnel des entreprises en Algérie est l'un des plus problématiques de la région MED, comme le mettent en évidence plusieurs enquêtes et rapports, y compris le rapport Doing Business. Les thèmes les plus critiques pour les entreprises concernent les règles et réglementations ainsi que l'accès au financement”. L'accès au financement reste l'un des plus grands handicaps opérationnels selon les chefs d'entreprise exerçant leurs activités en Algérie. Cependant, la charte a fait l'objet d'une révision lors de la dernière réunion de travail qui s'est tenue à Bruxelles les 10 et 11 février. L'Algérie avait exprimé son souhait de rendre plus visibles les progrès qu'elle a réalisés récemment (notamment dans la dimension 5 l'accès au marché). Mohamed Kirat, coordinateur de la Charte en Algérie, avait envisagé d'organiser une réunion des parties algériennes, concernées par la charte, en mai ou juin où la presse pourrait être invitée.