Six mois après le dernier Conseil des ministres, le président Abdelaziz Bouteflika a fini par réunir son Exécutif pour “expédier les affaires courantes”. Aucun mot sur l'immobilisme de l'exécutif ni sur les retards inexpliqués des grands projets, tels que le métro d'Alger, ou encore les projets autoroutiers et ferroviaires. Le président Bouteflika n'a pas jugé utile de commenter les scandales de corruption qui éclaboussent les institutions de l'Etat, notamment le séisme qui secoue toujours Sonatrach. Le chef de l'Etat a donné l'impression que tout allait le plus normalement du monde et que le changement de l'exécutif évoqué avec insistance depuis plusieurs mois n'était pas son souci immédiat.