Repérages du film “les Lions d'Algérie” à Bordj Bou-Arréridj Le repérage du film les Lion d'Algérie, qui retrace l'histoire des héros de la révolution algérienne, ont débuté le 22 juin dernier dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Ahcène Osmani et son équipe sont venus effectuer un repérage dans la région de Bordj Bou-Arréridj pour sélectionner les décors qui accueilleront les caméras du cinéaste. Au total, une vingtaine de lieux allant du centre de torture de l'armée française à Medjana, aux maquis de Djaâfra, El-Mayen, Bounda, Boukhetala, Theghilt In Thagrouith, Boumssaâda Zemmoura, Ras El-Oued, Mansourah, en passant par El-Hamra, Sidi Ameur, Ouled Djellal, Aghar, Mouga et Beni Oughague, serviront de cadre au tournage. Parmi les endroits qui ont fait partie de l'histoire de la Wilaya III, on compte le village Theghilt InThagrouith, lequel a été bombardé par l'aviation de l'armée française, ou encore Boukhetala où, en 1956, les moudjahidine ont fait tomber un avion de guerre et tué un colonel de l'armée française. Pour les autres décors, l'équipe envisage les centres de torture où plusieurs membres moudjahidine ont séjourné. Pour des raisons budgétaires, plusieurs faits marquants de l'histoire de l'Algérie dans la région ne pourront certainement pas être illustrés dans la fiction d'Ahcène Osmani. Pour les autres wilayas, le réalisateur prévoit le repérage à chaque fois que les fonds seront disponibles. L'estimation financière de cette super réalisation s'élèverait à 126 milliards de centimes. Ce film entre dans le cadre du programme de l'écriture de l'histoire conforme au programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le réalisateur prévoit la projection du film pour les festivités du 50e anniversaire de l'indépendance, en 2012. Chabane BOUARISSA Spectacle de flamenco au conservatoire municipal d'Oran À l'occasion de la fin de la présidence espagnole du Conseil de l'Union européenne (janvier - juin 2010) ainsi que la clôture de l'année culturelle de l'institue Cervantès, un spectacle de flamenco a été donné au niveau du conservatoire municipal d'Oran Ahmed-Wahby qui a renoué avec le public après une longue absence, en raison de sa fermeture pour travaux. La compagnie Estuaria, formée de sept jeunes et talentueuses artistes, s'est produite mercredi soir, et pour la première fois en Algérie, devant le public oranais venu nombreux assister à un spectacle qui a allié danses survoltées, chants et sons de guitare offerts par une guitariste tocaora, chose insolite vu la rareté d'artistes femmes dans ce registre. Javier Galvan, le directeur de l'institut Cervantès, a déclaré profiter de l'éveil d'El-Bahia sur les différentes civilisations pour promouvoir et diffuser la culture de son pays, qualifiant l'institut d'arme culturelle. Brahimi Assia