La coordination de Mizrana a fait appel, hier, à la population locale pour procéder à la fermeture des bureaux des élus de l'assemblée communale. En effet, comme convenu à l'heure fixée vers 10h, les citoyens ont fermé les locaux dans le calme et en l'absence de tous les élus de ladite APC. Un bref rassemblement a été organisé dans l'enceinte même de la mairie. À noter que c'est la troisième fois qu'une action du genre a lieu à Mizrana depuis le 10 octobre. Les archs dans leur déclaration ont demandé aux élus “non représentatifs” d'évacuer les lieux, et les citoyens ont déclaré que cette action s'inscrit, d'ores et déjà, dans le cadre du rejet de la prochaine élection partielle, programmée et décidée par l'administration Zerhouni, pour le 23 du mois en cours dans les communes où l'on a enregistré zéro votant lors de la dernière élection locale. Pour Arezki Tirouche, délégué du mouvement citoyen de Mizrana, “le pouvoir persiste dans sa fuite en avant et multiplie les fausses solutions au lieu de s'attaquer aux vrais problèmes. On ne se laissera jamais gouverner par des pseudo-élus. Il y va de notre promesse aux martyrs du Printemps noir. Le pouvoir élit des assemblées avec un vote insignifiant et n'engage aucune volonté réelle pour régler la crise. Le combat continue”, conclut-il. Par ailleurs, on apprend que l'instruction de l'affaire de Tounsi Djamel dit Djino, assassiné par des gendarmes le 1er avril dernier, à Tigzirt, débutera, aujourd'hui, au tribunal militaire de Blida. G. M.