Le procès de l'assassin du jeune Fouad Adara, tué par balle tirée à bout portant par un policier en civil le 26 juin 2001 à l'intérieur du café Tin-Hinan de la ville de Sidi-Aïch, n'a finalement pas pu avoir lieu, hier, malgré la présence de toutes les parties concernées. En effet, le président du tribunal criminel près la cour de Béjaïa a dû prononcer le renvoi de ce procès à la prochaine session criminelle qui interviendra durant le premier trimestre de l'année 2003. Le recours à cette décision a été motivé par le fait que le prévenu, Madjid T., âgé de 29 ans et originaire de Bouira, ne voulait pas répondre aux questions du juge. Bien que les rapports des deux expertises établis par les deux psychiatres désignés par la justice soient clairs et précis quant à la responsabilité du mis en cause dans ce crime, le tribunal a décidé de faire appel au médecin-chef et à son adjoint du service de psychiatrie de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Oued-Aïssi (wilaya de Tizi Ouzou). Ces deux psychiatres auront à expertiser de nouveau le prévenu qui demeure incarcéré à la maison d'arrêt d'El-Khemis à Béjaïa. Notons que le Dr Mellah, le médecin-psychiatre ayant effectué une expertise sur l'inculpé, a confirmé dans son rapport “l'existence de légères simulations chez le prévenu”. K. O.