Il y a cinq ans, le drame qui a ému toute l'Algérie : Mutilation de 9 enfants lors d'une circoncision collective à Constantine La date du 27e jour du mois de Ramadhan, qui coïncide avec Leïlat El Kadr (la nuit du destin), est synonyme d'un long combat qui dure depuis le mois de Ramadhan 2005, pour les parents des enfants mutilés d'une opération de circoncision collective, dans la commune d'El Khroub, à Constantine. Il fallait que ce drame survienne, que neuf enfants soient mutilés et que deux d'entre eux perdent leur verge pour que la société prenne conscience de la nécessité d'interdire les circoncisions collectives. Si, aujourd'hui, côté réglementation le gouvernement s'est rattrapé, ce n'est pas le cas côté prise en charge des victimes de cette tragédie où les choses sont plus compliquées qu'on ne le pensait au départ, notamment pour les deux cas les plus sévères, ceux de Yacine et Hocine. En effet, parallèlement à une longue bataille juridique que mènent les parents des deux jeunes, l'affaire est pendante devant la Cour suprême, une autre bataille médicale est menée au quotidien afin de donner une chance aux deux petits innocents de s'en sortir avec le moins de séquelles de cette pénible épreuve. Ainsi, le 15 septembre prochain est attendu avec impatience. Le professeur Hantala du CHU de Beni Messous a décidé de mener des interventions chirurgicales sur les deux enfants. Une nouvelle mission difficile mais porteuse de grands espoirs. À rappeler, qu'avant ce drame, APC, associations et comités d'œuvres sociales organisaient des circoncisions collectives en dehors du milieu hospitalier, lors du mois de Ramadhan, dans des conditions de sécurité et d'hygiène dramatiques. Si certaines actions, appuyées par l'administration à travers les subventions et autres parrainages, étaient saines, d'autres étaient motivées par un sinistre esprit populiste. Mourad Kezzar Transport à Oum El-Bouaghi : Enfin un plan de circulation pour le chef-lieu de wilaya ! Le secteur des transports est appelé à se renforcer dans la wilaya d'Oum El Bouaghi à la faveur des projets retenus pour l'année 2010, apprend-on auprès de sources concordantes de la direction des transports de la wilaya. Cette dernière a, ainsi, bénéficié de l'étude de cinq nouvelles stations urbaines qui seront implantées dans le chef-lieu de wilaya, Aïn M'lila, Aïn Beïda, Aïn Fakroun, Aïn Kercha. Le chef-lieu de wilaya a bénéficié d'un plan de circulation, inexistant auparavant. Celui-ci vient à point nommé pour atténuer les difficultés de circulation dans la ville, notamment durant les heures de pointe. Enfin, avec la croissance remarquée de la population du chef-lieu de wilaya en raison de son expansion urbaine, la nécessité de la création d'un établissement public de transport urbain demeure plus qu'impératif. De ce fait, la ville d'Oum El Bouaghi sera dotée d'un établissement public de transport urbain et suburbain qu'abritera l'ex-siège de l'ex-SNTV, localisé dans la zone industrielle. La direction du transport n'attend que l'affectation du dit siège. K. Messaâd