Le président de l'USM Alger, Saïd Allik, premier responsable du CSA qui gère cette année trois sections, judo, natation, et basket-ball, le club aurait sans soute mis la clé sous le paillasson si le sponsor fidèle au club n'avait pas continué à assuré le financement. “Depuis quelque temps déjà, nous nous recevons plus de subventions de l'état malgré le fait que nous gérons plus la section football qui est désormais constituée en SPA. L'USMA, qui avec le GSP qui sont les meilleurs clubs en baskett-ball, judo et natation et donc pourvoyeurs de talents pour les équipes nationales, ne reçoit plus de subventions des autorités locales. Heureusement que notre sponsor, Sonelgaz, qui faut-il le rappeler sponsorise le club depuis belle lurette n'a pas failli à ses engagements et n'a pas répondu aux sirènes de ceux qui veulent que la subvention aille uniquement pour le football. Sonelgaz a fait la part des choses et subventionne et le football et les trois autres disciplines. Sans cela, il est clair que le basket-ball, le judo et la natation auraient disparu à l'USMA et c'est là où réside le plus grave danger pour les clubs omnisports, otages des désormais du football”, confiera Allik. Et d'ajouter : “Si les pouvoirs publics ne revienne pas à de meilleurs sentiments vis-à-vis de autres disciplines autres que le football, c'est la mise à mort annoncée de ces sports en Algérie.” En outre, Allik a soulevé un autre problème né du lancement du professionnalisme dans le football cette saison, à savoir les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs, lesquels, selon la FAF, ne peuvent pas être imputables aux sociétés par actions nouvellement créées. En effet, la Fédération algérienne de football avait adressé en début de saison une note aux présidents des clubs professionnels des Ligues 1 et 2 (également présidents d'associations) dans laquelle elle les informait que “les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs ne peuvent pas être imputables aux sociétés par actions nouvellement créées”. Autrement dit, l'argent engrangé avec l'arrivée de nouveaux actionnaires dans les clubs ne peut en aucun cas servir à effacer les dettes des clubs. Et par conséquent, poursuivait la missive de la FAF, les “clubs sportifs amateurs (CSA) sont tenus d'apurer leurs dettes”. Une décision qui n'avait pas manqué de provoquer le courroux des clubs dont la majorité sont pluridisciplinaires et croulent sous le poids des dettes et qui attendaient justement l'arrivée de ces bailleurs de fonds pour assainir la situation. Pour Allik, la “SSPA doit assumer le passif et l'actif des clubs surtout que la nomenclature des dettes de tous les clubs algériens montre que 90% de ces dettes ont été contractées par la section football. Sinon, c'est la mise à mort annoncée des autres disciplines”. Allik révèle du reste avoir saisi le MJS à ce titre mais en vain.