à l'issue de son conseil extraordinaire tenu le 1er mars dernier, le bureau syndical UGTA de la “Coordination des collectivités locales” interpelle, dans une déclaration rendue publique avant-hier, les pouvoirs publics “à promulguer et à mettre en œuvre le statut particulier et le régime indemnitaire des travailleurs”. Se disant “inquiet” de la mise “en congélation extrême” de ces textes, le bureau de ce syndicat appelle en outre “à l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, à la révision de la situation des corps communs, à la titularisation de tous les contractuels et vacataires, ainsi qu'à la suppression des vacations de 5 heures” pour les travailleurs au sein des collectivités locales. Cette coordination menace de mener, faute de satisfaction de ses revendications, “des actions musclées qui feront entendre la voix des travailleurs réprimés”. De son côté, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete/UGTA) se dit, dans une déclaration rendue publique hier, “déplorer le mépris du trésorier public” dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce syndicat accuse, dans son document, ce “trésorier public et son second (…) à vouloir recontrôler des situations déjà visées par les instances de contrôle (contrôleur financier) alors que leurs collègues des autres wilayas se contentent de vérifier la balance comptable à l'effet de traiter avec célérité les salaires et indemnités des fonctionnaires”. Plus loin, le Sete/UGTA de Tizi Ouzou déplore par ailleurs “la dernière instruction du directeur de l'éducation relative à la journée du 8 Mars”. Dans cette instruction, adressée à tous les chefs d'établissement, il y est demandé, selon le Sete/UGTA, d'“effectuer des retenues sur salaire et prime de rendement pour toute absence de femmes au cours de cette journée”, Fête internationale des femmes. Ainsi, ce syndicat “appelle les travailleurs et les travailleuses du secteur à observer, le 8 mars, une journée de protestation et un sit-in au siège de la wilaya pour exiger le paiement des arriérés de salaires, rappels et autres indemnités sans vérification du Trésorier, le départ du trésorier de wilaya et de son second fondé de pouvoir”, ainsi que “d'institutionnaliser le 8 Mars comme journée chômée et payée pour toutes les travailleuses”.