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“L'Etat algérien doit autoriser les marches”
Conférence du professeur Bencheikh, ancien président du bureau d'Alger d'Amnesty international
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2011

“Le blocage favorise le pourrissement. Quand la situation explosera, les choses se passeront mal. Pour cela, l'Etat algérien doit faire une bonne lecture et autoriser les marches”, a averti Madjid Bencheikh, ancien président d'Amnesty International en Algérie et ancien doyen de la faculté de droit d'Alger, lors d'un point de presse portant sur “la question de la souveraineté étatique et les droits de l'Homme”, tenu, hier à l'hôtel Safir, à Alger.
L'effervescence que vit le monde arabe pose avec acuité l'importance de la synchronisation de la souveraineté de l'Etat et du respect des droits de l'Homme.
“Malgré la levée de l'état d'urgence, les manifestations sont toujours interdites dans la capitale, on refuse le droit de se syndicaliser, ces mesures vont à l'encontre de la Charte des droits de l'Homme, ratifiée par l'Algérie, et de la Constitution”, fait observer l'hôte d'Amnesty International section Algérie.
Le conférencier souligne que certains Etats manipulent et instrumentalisent les droits de l'Homme pour leur permettre d'intervenir conformément à ce qu'ils croient être leurs intérêts et d'autres Etats instrumentalisent le principe de la souveraineté pour opprimer les populations.
“Pour ce qui est de l'Algérie, le pouvoir invoque la souveraineté pour que l'Occident ne dise rien des violations des libertés démocratiques”, selon le professeur Bencheikh.
Il souligne donc qu'“en Algérie, il y a une instrumentalisation de la souveraineté de l'Etat”.
Le professeur a indiqué que certains pays exercent la souveraineté de manière autoritaire et la population ne proteste pas. Il cite, encore une fois, l'exemple de l'Algérie et affirme qu'“après l'Indépendance, nous avions un Etat autoritaire avec un parti unique, mais la population ne protestait pas. Cela était dû au fait que les gens étaient fatigués par la guerre de Libération”. Et d'ajouter que la même chose se produit aujourd'hui, “après la guerre civile”. Les réformes politiques en Algérie doivent consacrer une “réelle” séparation des pouvoirs, a affirmé M. Bencheikh. Le professeur a plaidé pour des réformes politiques capables de consacrer en Algérie une “réelle séparation des pouvoirs” de sorte que la justice jouisse d'une “véritable indépendance”. Il a, également, appelé à “lever tous les obstacles” pour permettre l'organisation d'élections “libres et transparentes”. “Cela doit inévitablement conduire à l'assainissement de la vie politique dans le pays et permettre une meilleure ouverture du gouvernement sur la société, sans laquelle rien ne pourra se décider”, a-t-il fait valoir. Evoquant la révision de la Constitution, le Pr Bencheikh suggère plutôt une réforme de “toutes les méthodes de gouvernance”, estimant que le “véritable changement doit émaner de toutes les forces de la société”. La souveraineté des Etats “doit être exercée pour la protection des droits des populations”, a-t-il insisté, ajoutant que les peuples “doivent jouir de tous leurs droits reconnus par la Charte des droits de l'Homme et exercer toutes leurs libertés individuelles et collectives”.


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