“Le rempart contre la contrefaçon, c'est le développement des franchises auxquelles les pouvoirs publics devraient faciliter l'activité : délais de dédouanement, délais d'ouverture de lettre, délais de domiciliation fiscale qui sont les principaux facteurs qui interviennent dans la livraison des produits de franchise. J'arrive à couvrir mes frais ( allusion à la boutique Dixit au centre commercial de Bab- Ezzouar). La rentabilité existe. Mais il faut bien gérer son enseigne. Il faut qu'elle soit constamment approvisionnée, l'achalandage permanent est la force de vente d'une franchise par des produits toujours d'actualité. Il faut maîtriser le circuit (importation-distribution) avec une transparence totale pour éviter tout problème avec la Douane. En parallèle avec la distribution des produits Dixit, je suis aussi fabricant local. Je distribue les produits que je fabrique localement pour les chaînes Printemps et Numidis. Ce n'est pas encore une franchise de production mais une création algérienne. Je m'inspire de la franchise pour améliorer les produits locaux qui sont très demandés. Pour devenir fabricant d'une franchise internationale, il faut la distribuer, fabriquer des produits de qualité et décrocher le marché. À force de produire, d'améliorer la qualité, on finit par devenir des fournisseurs de franchises internationales. Pour que la franchise se développe en Algérie, il faudrait que les structures de l'Etat donnent de la considération à ces professionnels de la distribution qui peuvent être de grands créateurs d'emplois et de grands concurrents contre l'informel, de grands récepteurs d'assiettes d'impôts pour l'Etat (en particulier TVA). Notre assiette d'impôt est très importante dans la récupération, notamment de la TVA et d'autres taxes.”