Le Conseil national du secteur des finances affilié au Snapap a rendu public, jeudi, un communiqué où il annonce son “soutien total (à) nos collègues syndicalistes et douaniers” qui se sont tournés vers la grève de la faim pour “dénoncer l'indifférence de l'administration de tutelle (direction des douanes) face à leurs revendications et aspirations”. Et de poursuivre : “Ce n'est qu'après avoir épuisé tous les moyens légaux et suite au refus de l'administration d'ouvrir un dialogue que les travailleurs du secteur ont pris la décision de recourir à la grève de la faim”. Pourtant, “l'administration était au courant de l'ébullition de la base en raison des pressions, des intimidations, de la violation de leurs droits individuels et communs, la restriction des libertés syndicales, les poursuites judiciaires…” Le Conseil des travailleurs des finances interpelle, enfin, le ministre des Finances et le directeur général des douanes pour “satisfaire les revendications des syndicalistes et des travailleurs de ce secteur sensible et de leur permettre de choisir le syndicat de leur choix”. Pour rappel, 16 fonctionnaires des douanes ont entamé, le 20 novembre, une grève de la faim au siège de la Centrale syndicale pour dénoncer “leur suspension administrative” et syndicale qu'ils qualifient d'“arbitraire”. Ils s'élèvent aussi contre les pratiques de la Fédération nationale des douanes et de l'administration de cette institution. M. B.