À la faveur de l'amélioration notable des conditions sécuritaires, les fellahs, accompagnés de leurs familles, ont regagné leurs terres pour s'adonner aux travaux agricoles, à l'élevage de bovins, ovins, caprins, à l'apiculture et également à l'aviculture. Rattachée à la commune rurale de Aïn Sandel, à laquelle elle est reliée par une piste carrossable d'une dizaine de kilomètres, la mechta Ouidène Laâdjoul a accueilli dernièrement l'exécutif de wilaya dans le cadre d'une sortie de travail et d'inspection. Elle totalise 517 foyers résidant essentiellement dans des logements ruraux implantés dans les douars Safa, Gouli Laoutani, Zaâbouba et Foukhfaikh. À la faveur de l'amélioration notable des conditions sécuritaires, les fellahs, accompagnés de leurs familles, ont regagné leurs terres pour s'adonner aux travaux agricoles, à l'élevage de bovins, ovins, caprins, à l'apiculture et également à l'aviculture. Ces dernières années, les pouvoirs publics ont accordé des programmes spéciaux au monde rural qui a bénéficié de logements spécifiques, de projets PPDRI pilotés par la Conservation des forêts et la direction des services agricoles dont le montant global est de 5 milliards de centimes. Les fellahs ont obtenu des quotas de vaches laitières, de brebis, chèvres pour encourager la production de lait cru, de beurre frais et de viandes rouges. Il leur a été octroyé des clapiers de lapins, des dindes, des ruches pleines afin d'intensifier les richesses de cette contrée de l'Algérie profonde. Outre les cultures céréalières et maraîchères, cette région enregistre la plantation d'oliviers, d'arbres fruitiers dont les dernières récoltes ont été conséquentes. L'unique école composée de trois salles de classe abrite une seule division de 12 élèves englobant les trois premières années du primaire et dont la charge incombe à une jeune enseignante qui est confrontée quotidiennement aux contraintes des déplacements problématiques et onéreux puisqu'elle réside à Guelma distante d'une quarantaine de kilomètres ! Au cours de sa rencontre avec les citoyens de cette mechta, la wali apprend que dix élèves sont scolarisés à Aïn Sandel où ils se rendent à bord d'un camion aménagé. Le chef de l'exécutif décide leur réintégration dans cette école et instruit le directeur de l'éducation aux fins d'affecter du personnel enseignant masculin dans cette mechta perdue aux confins des montagnes. Les fellahs ont saisi cette opportunité pour dialoguer librement avec le premier magistrat de la wilaya auquel ils ont soumis leurs préoccupations, en l'occurrence amélioration de l'eau potable, octroi d'un quota de logements ruraux, réhabilitation de la piste, réouverture de la salle de soins et affectation d'un minibus pour le ramassage scolaire des collégiens et lycéens des deux sexes scolarisés à Aïn Sandel et à Khezaras, chef-lieu de daïra. Le wali a répondu favorablement et a donné des instructions fermes aux directeurs concernés pour concrétiser ces attentes citoyennes. H.B.