Le collectif des associations et comités de quartier de la ville d'Akbou est à bout de patience. Le cadre de vie se dégrade d'où la montée au créneau de ses animateurs. Après s'être réunis et concertés dans le cadre d'une assemblée générale, tenue le 20 janvier dernier, les membres du collectif, se disent excédés par “la dégradation du cadre de vie des citoyens et le mépris des responsables de l'APC”. Propos contenu dans une déclaration transmise à la presse et placardée dans les rues de la ville. Ils ont énoncé dans leur missive quelque “quinze préoccupations”. Il s'agit de “l'insalubrité de l'eau du barrage de Tichi Haf, de la prolifération de décharges sauvages, du chômage, du logement (logements sociaux non encore distribués bien que réceptionnés depuis des années et attribution de logements LSP à des étrangers, frustrant ainsi les Akbouciens (est-il dit dans la déclaration), l'aménagement des routes et ruelles, le transport (urbain, ferroviaire ainsi que le dédoublement de la RN26), l'insécurité, l'électricité (Eclairage public et chutes de tension), la santé, l'éducation, les infrastructures sportives, les fléaux sociaux, l'inexistence de loisirs et d'espaces verts, la canalisation de l'oued Illoula et, enfin, le foncier”. A propos de l'oued Illoula, notamment, il a été mis l'accent sur la dangerosité et la menace permanente que représente ce cours d'eau. Explication : “Pour des milliers de personnes et d'édifices publics réalisés à coup de milliards (alors que) la canalisation de cet oued permettrait à la commune la récupération de dizaines d'hectares de terrain”. Il a également été émis le vœu, entre autres, lors de l'assemblée générale du collectif des associations et comités de quartiers (Akbou), de voir la ville disposer un jour d'un établissement hospitalier digne de ce nom et du rang de ce pôle économique qu'envient les autres régions du pays. M B