Même si la presse n'a pu accéder à l'intérieur du périmètre du cimetière, on pouvait distinguer la présence de plusieurs ministres et autres personnalités nationales, quelles soient politiques ou militaires. Décédé avant-hier à Biskra d'une crise cardiaque, le général de corps d'armée, à la retraite, Mohamed Lamari, a été enterré, hier, au cimetière de Ben Aknoun, à Alger. Les obsèques du général ont drainé une foule nombreuse pour un dernier hommage à celui qui a été la tête de pont de la lutte contre le terrorisme et parmi ceux qui ont assumé la nécessité de faire barrage aux islamistes en arrêtant le processus électoral en janvier 1992. Ses anciens amis et compagnons se sont donné rendez-vous, hier, pour accompagner à sa dernière demeure celui qui a incarné et assumé, sur le terrain, la lutte contre le terrorisme, “l'homme de Janvier”. Même si la presse n'a pu accéder à l'intérieur du périmètre du cimetière, on pouvait distinguer la présence de plusieurs ministres et autres personnalités nationales, quelles soient politiques ou militaires. Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale, Moussa Benhamadi, ministre des NTIC et Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur, qui a déclaré qu'avec la mort de Lamari, “l'Algérie perd un nationaliste convaincu et un homme doté d'une grande qualification, un intellectuel et un organisateur avéré”. Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'ANP, Mohamed Touati et Abdelhamid Djouadi, généraux à la retraite, Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense nationale et ancien membre du HCE, étaient au cimetière de Ben Aknoun pour un hommage à leur ancien compagnon qui s'était ouvertement opposé à un second mandat pour Bouteflika en avril 2004, avant de quitter ses fonctions en août de la même année. Le général Nezzar a estimé que le défunt était connu pour son dévouement dans le travail, notamment, a-t-il souligné, “son rôle dans la lutte contre le terrorisme et dans la restauration de la paix et de la sécurité dans le pays”, ajoutant que Lamari “était un enfant de l'Algérie qui avait assumé son rôle en tant qu'Algérien”. Allusion faite à l'engagement du défunt dans la lutte implacable contre le terrorisme depuis le début des années 1990 et son rôle déterminant, aux côtés d'autres personnalités, dans l'arrêt du processus électoral, suite au premier tour des législatives de décembre 1991 remporté par l'ex-FIS. Abou Djerra Soltani, président du MSP, Abdelkader Bensalah, président du Sénat, Abdelaziz Ziari, président de l'APN, et plusieurs autres cadres du ministère de la Défense nationale figuraient parmi les présents. D'anciens ministres étaient également présents aux obsèques, à l'instar de Boudjemaâ Haïchour, Amara Benyounès, Hamid Lounouaci et Mokdad Sifi, ancien Chef du gouvernement. Ce dernier a déclaré que c'est grâce aux hommes comme Lamari que “l'Algérie est restée debout”. Ali Haroun, Belaïd Abdesselam et Mouloud Hamrouche se sont présentés, eux aussi, au cimetière de Ben Aknoun. À souligner que le frère et conseiller du Président, Saïd Bouteflika, s'est rendu aux obsèques de l'ancien chef d'état-major de l'ANP. M M