De leur côté, les habitants des douars de Mouallek, Chekalil et Fethia espèrent bénéficier de l'habitat rural et du fameux projet chapeauté par les services des forêts. L'extension d'Oran vers le sud-est continue, et des enveloppes financières sont débloquées pour un grand nombre de projets. En effet, la région d'Oued Tlélat qui abrite déjà les nouvelles infrastructures publiques et des milliers de logements sociaux, suite à la révision de son PDAU, verra prochainement le lancement des travaux d'un troisième lycée (le 2e est en cours de réalisation), un 3e collège, une nouvelle école et surtout le lancement d'un projet de 4 000 logements sociaux. “Effectivement, la daïra d'Oued Tlélat a bénéficié d'un projet de 4 000 logements sociaux, d'un nouveau lycée, d'un collège et d'une école”, affirme le chef de daïra, avant de poursuivre : “Il y a aussi le projet de réalisation d'un hôtel grand standing juste à la sortie ouest de la localité d'Oued Tlélat, d'un hôpital psychiatrique et d'une médiathèque. Les assiettes sont disponibles.” D'autre part, lors de sa dernière visite à ladite daïra, le wali d'Oran a posé la première pierre du projet de 140 logements type LPA et le lancement d'un important espace vert qui jouxte la polyclinique. En ce qui concerne la distribution des 138 logements sociaux, la commission de recours a finalisé la liste et nous croyons savoir que l'affichage des noms des bénéficiaires est une affaire de semaines. Cependant, la fermeture de l'abattoir persiste. Dix ans après, le problème semble échapper aux responsables locaux. Cette situation encourage l'abattage clandestin et provoque la colère des services de la Seor qui, souvent, sont contraints de procéder à plusieurs curages du réseau d'assainissement obstrué par le jet des restes de l'abattage clandestin. “S'ils (les responsables) veulent faire de Oued Tlélat une ville, il faut assurer les infrastructures d'accompagnement. Un abattoir est une nécessité”, fait savoir un boucher. Ce dernier est contraint de se diriger vers d'autres communes avoisinantes pour l'abattage de ses bêtes. Quant aux travaux des gradins du stade communal, de la piscine semi-olympique et de la salle omnisport, les travaux vont bon train mais la promesse de respecter le délai fixé pour le mois de mars ne sera pas tenue. Une visite des chantiers a permis de constater la poursuite des travaux. Notons au passage que des quartiers entiers du chef-lieu de la daïra d'Oued Tlélat attendent le gaz de ville, le bitumage et les trottoirs. De leur côté, les habitants des douars de Mouallek, Chekalil et Fethia, espèrent bénéficier de l'habitat rural et du fameux projet chapeauté par les services des forêts où chaque habitant bénéficiera d'une dizaine de brebis et d'une vache mais, apparemment, le projet est en stand-by, à en croire nos sources. N B